Plusieurs personnalités du tourisme se sont réunies mardi 21 février 2012 pour réfléchir aux avancées de la loi Novelli. Au programme, un point sur la réforme du classement hôtelier, pas encore terminée mais déjà vivement commentée.
L'Association Tourism Jurist Association, en partenariat avec le Master II droit du tourisme de l'Université Paris I, Panthéon-Sorbonne (IREST) a organisé mardi 21 février 2012 un colloque sur les avancées de la loi de modernisation et de développement des services touristiques, autrement dit la loi Novelli.
Plusieurs thématiques ont été abordées, dont celle de l’avancée de la réforme du classement hôtelier.
D’après les chiffres d’Atout France, 3 500 hôtels sont déjà classés et 3 000 sont en attente de traitement.
Alors que le précédent classement n’avait pas été modifié depuis 1986, cette nouvelle édition sera révisable tous les cinq ans.
Une bonne chose pour s’adapter aux évolutions du marché, mais une difficulté supplémentaire pour les petits établissements, qui peinent parfois à s’acquitter des 500 à 2 500 euros nécessaires aux visites de contrôle.
Autre difficulté, la mise aux normes d’accessibilité et de sécurité qui coûte également très cher et dont les délais ne sont pas harmonisés.
Plusieurs thématiques ont été abordées, dont celle de l’avancée de la réforme du classement hôtelier.
D’après les chiffres d’Atout France, 3 500 hôtels sont déjà classés et 3 000 sont en attente de traitement.
Alors que le précédent classement n’avait pas été modifié depuis 1986, cette nouvelle édition sera révisable tous les cinq ans.
Une bonne chose pour s’adapter aux évolutions du marché, mais une difficulté supplémentaire pour les petits établissements, qui peinent parfois à s’acquitter des 500 à 2 500 euros nécessaires aux visites de contrôle.
Autre difficulté, la mise aux normes d’accessibilité et de sécurité qui coûte également très cher et dont les délais ne sont pas harmonisés.
Une réforme qui pousse les hôteliers à se moderniser
Les participants se sont également interrogés sur la possible confusion entre les étoiles délivrées aux hôtels et celles des villages vacances et des campings, dont les normes sont différentes.
« Je possède un village vacances ainsi qu’un hôtel sur un même site et les deux n’ont pas le même nombre d’étoiles. J’ai peur que les touristes ne s’emmêlent les pinceaux » déplore Jean-Michel Coeffe, directeur général de Cap France.
Coté luxe, la question de la reconnaissance à l’international du label « Palace » est posée. Ne vaudrait-il pas mieux une classification internationale ?
« Il n’y a pas de solution unique, il faut s’adapter au marché de chaque pays » explique Alain Dupeyras, directeur du comité du tourisme de l’OCDE.
Pour finir, la plupart des participants estiment que cette réforme a été un véritable facteur de modernisation.
En effet, les deux tiers du parc hôtelier français avaient besoin de rénovation, soit 12 ou 15 000 établissements sur les 17 500 classés. Les travaux pour assurer la mise aux normes auront mobilisé près de 1,5 milliard d’euros.
« Je possède un village vacances ainsi qu’un hôtel sur un même site et les deux n’ont pas le même nombre d’étoiles. J’ai peur que les touristes ne s’emmêlent les pinceaux » déplore Jean-Michel Coeffe, directeur général de Cap France.
Coté luxe, la question de la reconnaissance à l’international du label « Palace » est posée. Ne vaudrait-il pas mieux une classification internationale ?
« Il n’y a pas de solution unique, il faut s’adapter au marché de chaque pays » explique Alain Dupeyras, directeur du comité du tourisme de l’OCDE.
Pour finir, la plupart des participants estiment que cette réforme a été un véritable facteur de modernisation.
En effet, les deux tiers du parc hôtelier français avaient besoin de rénovation, soit 12 ou 15 000 établissements sur les 17 500 classés. Les travaux pour assurer la mise aux normes auront mobilisé près de 1,5 milliard d’euros.
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source: TourMag