Base Air France de Province : J'ai testé pour vous le vol Marseille-Bâle-Mulhouse | Tourismag.com
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Depuis l'inauguration de la Base de province de Marseille en octobre 2011, je n'avais pas eu l'occasion de tester les nouvelles liaisons mises en place par la compagnie. Un déplacement à Bâle le week end dernier qui, de surcroît coïncidait avec le démarrage des vacances de la zone B, m'a permis d'étrenner le nouveau service.

Base Air France de Province : J'ai testé pour vous le vol Marseille-Bâle-Mulhouse
Un déplacement prévu de longue date qui a permis de s'y prendre bien à l'avance pour l'achat des billets.

Autant vous le dire, le tarif décroché défiait toute concurrence : 228,72 euros TTC pour... 2 personnes A/R !

Et pas de surprise au niveau des frais annexes ou autre en cas de paiement par carte bancaire.

Cela démarre plutôt bien car, à ce prix là, on est prêts à essuyer quelques déconvenues le cas échéant.

Force est de constater que, bien qu’elle soit seule sur la destination, Air France n’en abuse pas, question pricing.

Au niveau de l'embarquement, le dépaysement n'est pas énorme pour un frequent flyer.

Il se fait au terminal 2, as usual, pour les dessertes domestiques. Jusque là, tout va bien.

Avantage à la compagnie tricolore, Ryanair et consorts étant cantonnées au MP2, nettement plus spartiate.

On retrouve en revanche les dysfonctionnements habituels : entre 10 et 15 minutes d’attente, montre en main, pour déposer son bagage.

Eh oui, maintenant que tout le monde ou presque achète et réserve en ligne son billet, le problème de l’attente aux guichets a été déplacé mais pas résolu. Avantage au terminal low cost où le passager dépose lui même son bagage en deux temps, trois mouvements, sur le tapis.

2 guichets pour accueillir tous les bagages en classe éco...
Base Air France de Province : J'ai testé pour vous le vol Marseille-Bâle-Mulhouse
“Je suis d’accord, acquiesce hôtesse d'accueil. Regardez, c’est un jour de départ en vacances et nous sommes deux guichets pour accueillir tous les bagages des passagers en classe éco...”

A l'embarquement tous les journaux quotidiens sont mis gracieusement à disposition des passagers, comme sur les autres vols. Plutôt sympathique. À noter aussi que les bagages en soute sont gratuits, contrairement aux autres low cost. Avantage encore pour Air France.

L'Airbus A319 est flambant neuf et l'espacement entre les sièges est nettement plus important que celui de Ryanair par exemple. Un avantage indéniable.

Malgré les départs en vacances le vol affiche un remplissage très faible : 57 passagers sur 142, soit 40,7% sa concurrente affichant des coefficients moyens bien supérieurs.

D'un autre côté Bâle n'est pas non plus la destination préférée des provençaux pour les vacances...
Le vol est pile pile à l'heure, l'équipage sympathique et on a même droit au désormais célébre : "mélange sucre mélange salé ?", avec un bonus un choix de boissons bien achalandé.

Pas besoin de vous dire qu'ailleurs il faut sortir le porte monnaie pour le même service...

Faut-il insister ? Dans ce comparatif avec les dessertes du terminal voisin, le low fare Air France qui ne mérite pas le qualificatif low cost, survole littéralement et surclasse du cockpit et des ailes la concurrence.

Ma seule crainte c'est que le démarrage des bases de province n'ait à subir son retard à l'allumage. Un constat que font aussi les professionnels du tourisme dans notre sondage de la semaine.

En effet, compte tenu de sa situation financière et de la conjoncture, combien de temps Air France pourra-t-elle maintenir ce rapport qualité prix exceptionnel ?

En attendant, ne boudez votre plaisir, prenez-vous y à l'avance et profitez de ces tarifs pour monter des produits vos clients (ils vous en remercieront) car ça ne durera pas forcément très longtemps...

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source: TourMag

Donia Hamouda
Donia Hamouda
Administrator

CEO of Tourismag.com -
Donia's passion for the tourism sector and robust entrepreneurial drive have propelled her to establish herself as an esteemed expert in Digital Destination marketing. She has achieved this by developing and overseeing digital solutions that consistently challenge the limits of innovation in Destination marketing.

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