Le Musée de Carthage s’apprête à accueillir à partir du 15 Octobre une exposition exceptionnelle autour du corps d’un jeune homme vieux de 25 siècles, qui offrira un témoignage poignant sur l’âge d’or de Carthage.
Organisé sous l’égide du Ministère de la Culture, l’exposition est le fruit de près de quinze ans de travail minutieux de l’Institut National du Patrimoine, de l’Agence Nationale de Mise en Valeur et d’Exploitation du Patrimoine et de l’Institut Français de Coopération. Selon notre confrère « Mille et Une Tunisie », l’histoire a commencé en 1994, quand de manière fortuite, le conservateur du musée de Carthage de l’époque, Abdelmajid Ennabli, met au jour une sépulture au sommet de la colline de Byrsa, premier nom de la Carthage punique. Voulant planter un arbre, M. Ennabli tomba alors sur une tombe comprenant un squelette intacte, un mobilier funéraire peu commun; gemmes scarabées d’influence grecque, amulettes égyptienne, une boîte en ivoire, du vermillon, des plats, des os d’oies sacrificiels et des jarres en céramiques.
Organisé sous l’égide du Ministère de la Culture, l’exposition est le fruit de près de quinze ans de travail minutieux de l’Institut National du Patrimoine, de l’Agence Nationale de Mise en Valeur et d’Exploitation du Patrimoine et de l’Institut Français de Coopération. Selon notre confrère « Mille et Une Tunisie », l’histoire a commencé en 1994, quand de manière fortuite, le conservateur du musée de Carthage de l’époque, Abdelmajid Ennabli, met au jour une sépulture au sommet de la colline de Byrsa, premier nom de la Carthage punique. Voulant planter un arbre, M. Ennabli tomba alors sur une tombe comprenant un squelette intacte, un mobilier funéraire peu commun; gemmes scarabées d’influence grecque, amulettes égyptienne, une boîte en ivoire, du vermillon, des plats, des os d’oies sacrificiels et des jarres en céramiques.
Les premières analyses de la dentition et de la soudure des os ont révélé que l’âge de l’homme doit se situer entre 19 et 23 ans. Le bon état des membres inférieurs souligne que le jeune homme était issu d’une classe sociale aisée et qu’il n’était pas habitué aux travaux rudes.
Dès ces premiers constats Leïla Ladjimi Sebaï, archéologue, directeur de recherches à l’Institut National du Patrimoine (INP) et directrice du bureau tunisien de l'International Council of Museum (ICOM) a rêvé de redonner vie au corps qui était dans un parfait état malgré le poids des siècles. Une dermoplastie réalisée par le laboratoire français Draynés a réussi le prodigieux retour à l’apparence humaine du squelette.
Revenant de Paris où il a été littéralement reconstitué « le Jeune homme de Byrsa » a retrouvé vendredi 24 septembre 2010 sa terre natale et regagné aussitôt le Musée national de Carthage.
Entouré de l’équipe scientifique, artistique et médiatique de l’administration du patrimoine national qui prépare son exposition événement du 15 octobre prochain, le Jeune homme a reçu un accueil des plus émouvants.
Le Jeune homme de 22 printemps, souriant, vêtu de sa tunique phénicienne en lin blanc, portant des sandales suivant la mode carthaginoise, semblait à ce point réel et proche que certains membres de l’équipe, réellement impressionnés par la performance scientifique, s’interrogeaient sur sa façon de parler, sur ses occupations quotidiennes au VIe siècle av .J.C. La commissaire de l’exposition ,Leila Ladjimi Sebai ,saluant les années de labeur de l’ensemble des intervenants tunisiens et français a promis que tous les aspects de la vie de ce témoin exceptionnel de Carthage à l’époque punique feront l’objet d’un catalogue et d’une série de films vidéos et d’émissions de radio qui rapprocheront tous les publics jeunes et moins jeunes de cet élégant ancêtre qui réapparait après 26 siècles d’absence. L’exposition du « Jeune homme de Byrsa » qui entre dans sa phase préparatoire finale sera sans nul doute un événement qui comptera dans la dynamisation de notre tourisme culturel.
Force est, toutefois, de remarquer que les opérateurs du secteur touristique n’ont pas saisi la balle au bond pour communiquer sur cette exposition-évènement, épauler l’équipe qui a eu le courage d’organiser cette manifestation sur le plan financier et logistique  et tirer, par ricochet, les dividendes de cette nouvelle attraction touristique. On ne sait d’ailleurs même pas si l’administration du tourisme a songé à intégrer l’exposition, qui se poursuivra jusqu’au 15 mars, dans les circuits du tourisme culturel !