Le débat sur les mesures prévues par l’étude stratégique sur le développement du tourisme tunisien à l’horizon 2016 a été très houleux. Le point qui, selon toute vraisemblance, donne déjà des sueurs froides aux hôteliers est l’axe 4 du plan d’action, intitulé «Restructuration des finances du secteur», et particulièrement la mesure N° 18 prévoyant la «nomination d’un  nouveau gestionnaire». On atteste l’intervention de Mourad M’henni qui a estimé que la mesure relative à l’assainissement de la situation financière des hôtels mal gérés risque d’affecter le moral des hôteliers et de créer des situations dramatiques pouvant aller jusqu'au "suicide".!
« Est-ce qu’on ira jusqu’à spolier le propriétaire de l’unité hôtelière de son bien, déclasser le terrain et le revendre sous forme de lots pour la construction de villas et d’appartements ?!», s’est interrogé le fils de feu Ali M’henni, qui était l’un des pionniers de l’hôtellerie en Tunisie. Et d’ajouter : «il faut respecter le passé de l’hôtellerie tunisienne qui a été lancée grâce aux sacrifices de familles pendant les années 60. On ne peut pas tirer un trait sur ce passé et déposséder les hôteliers de leurs biens construits de haute lutte sous prétexte de mauvaise gestion. Il faut trouver d’autres solutions pour résoudre les problèmes qui se posent».
D’autres intervenants dans le cadre du débat se sont interrogés sur l’organisme qui sera chargé d’appliquer le plan d’action et sur le poids qu’il aura pour aplanir les tracasseries que génèrera la multiplication des acteurs administratifs impliqués dans la délivrance des autorisations et autres paperasses.
« Est-ce qu’on ira jusqu’à spolier le propriétaire de l’unité hôtelière de son bien, déclasser le terrain et le revendre sous forme de lots pour la construction de villas et d’appartements ?!», s’est interrogé le fils de feu Ali M’henni, qui était l’un des pionniers de l’hôtellerie en Tunisie. Et d’ajouter : «il faut respecter le passé de l’hôtellerie tunisienne qui a été lancée grâce aux sacrifices de familles pendant les années 60. On ne peut pas tirer un trait sur ce passé et déposséder les hôteliers de leurs biens construits de haute lutte sous prétexte de mauvaise gestion. Il faut trouver d’autres solutions pour résoudre les problèmes qui se posent».
D’autres intervenants dans le cadre du débat se sont interrogés sur l’organisme qui sera chargé d’appliquer le plan d’action et sur le poids qu’il aura pour aplanir les tracasseries que génèrera la multiplication des acteurs administratifs impliqués dans la délivrance des autorisations et autres paperasses.