Analyste perspicace du secteur touristique qu’il connait sur les bouts des doigts, M. Ahmed Smaoui a livré, lundi en marge de la consultation régionale sur l’étude stratégique sur le développement du tourisme tunisien à l’horizon 2016, une analyse magistrale sur la situation de l’industrie touristique tunisienne.
M. Samoui, qui se prévaut d’une expérience de plus 30 ans dans le secteur puisqu’il a été notamment secrétaire d’Etat au tourisme, directeur général de l’Office National du Tourisme Tunisien (ONTT) et PDG de Tunisair avant d’être nommé ministre du transport puis des affaires sociales, a estimé sans détour que la destination Tunisie a régressé en termes d’image de marque.
 «On constate, non sans amertume, un recul de l’image de la destination Tunisie. Naguère, nous étions des gagnants!
M. Samoui, qui se prévaut d’une expérience de plus 30 ans dans le secteur puisqu’il a été notamment secrétaire d’Etat au tourisme, directeur général de l’Office National du Tourisme Tunisien (ONTT) et PDG de Tunisair avant d’être nommé ministre du transport puis des affaires sociales, a estimé sans détour que la destination Tunisie a régressé en termes d’image de marque.
 «On constate, non sans amertume, un recul de l’image de la destination Tunisie. Naguère, nous étions des gagnants!
Aujourd’hui, nous sommes des loosers qui ne savent plus quoi faire », a-t-il martelé. Et de renchérir sur une note plus optimiste : « Heureusement qu’au plus haut sommet de l’Etat, le développement du tourisme est un choix irréversible. Espérons que le nouveau plan d’action va nous permettre de remédier aux lacunes. Nos concurrents ont appris chez nous, mais il faut reconnaître que l’élève a dépassé le maître. Ce dernier doit reprendre désormais le chemin de l’école ».
L’ancien ministre, toujours très sollicité dans les débats sur le tourisme, ne s’est pas contenté de diagnostiquer la situation, mais a tenu à formuler des propositions concrètes de nature à permettre à  la Tunisie de retrouver sa place sur le podium des destinations gagnantes. Il a estimé qu’il est actuellement grand temps de réhabiliter l’offre et de l’adapter à la demande. « On ne va pas réinventer la roue. L’offre tunisienne est structurellement et essentiellement hôtelière. Il serait judicieux de s’orienter vers l’immobilier touristique qui, désormais, est une plus-value qui manque au tourisme tunisien. Cela passe bien évidemment par une révision du cadre juridique », a-t-il précisé.
L’ancien ministre, toujours très sollicité dans les débats sur le tourisme, ne s’est pas contenté de diagnostiquer la situation, mais a tenu à formuler des propositions concrètes de nature à permettre à  la Tunisie de retrouver sa place sur le podium des destinations gagnantes. Il a estimé qu’il est actuellement grand temps de réhabiliter l’offre et de l’adapter à la demande. « On ne va pas réinventer la roue. L’offre tunisienne est structurellement et essentiellement hôtelière. Il serait judicieux de s’orienter vers l’immobilier touristique qui, désormais, est une plus-value qui manque au tourisme tunisien. Cela passe bien évidemment par une révision du cadre juridique », a-t-il précisé.