Après l'épisode difficile de Clickair, fusionnée depuis avec Vueling, Iberia veut créer à nouveau une opération low cost, Iberia Express, pour stopper l’influence grandissante des compagnies à bas coûts et du train à grande vitesse. Mais ses pilotes font le forcing pour faire capoter le projet avec 4 jours de grève programmés jusqu’à fin février.
Dès l’annonce en octobre dernier de la création de cette filiale destinée à concurrencer les compagnies low cost et le train à grande vitesse sur le réseau court et moyen courrier, les pilotes ont dénoncé le projet, le jugeant contraire aux accords paritaires passés juste avant la fusion d’Iberia et British Airways pour former IAG, International Airlines Group.
En dépit des assurances répétées de la direction d’Iberia sur le maintien des conditions de travail des pilotes au sein d’Iberia, le recrutement de nouveaux pilotes à des niveaux de salaire inférieurs pour Iberia Express ne passe pas.
Après deux jours de grève en décembre, deux autres en janvier, les pilotes durcissent le mouvement. Les 17, 20, 24 et 29 février 2012 seront journées de débrayage.
Iberia estime qu'un tiers des vols n'ont pas pu être assurés et 10 000 passagers affectés par ces annulations. Certains d'entre eux ont pu, néanmoins, être réacheminés sur des compagnies membres de oneworld.
Iberia Express, basée à Madrid devrait commencer à voler avec quatre A 320 à partir du 25 mars. Le groupe espagnol n’a pas encore dévoilé sur quelles lignes, officiellement pour des raisons de concurrence commerciale.
Le réseau devrait se densifier assez vite puisque le business plan prévoit plus d’une dizaine d’appareils en activité d’ici à la fin de 2012.
source: TourMag