In Extenso analyse les dernières statistiques de l’hôtellerie en France. Agréablement surpris par les bons résultats de 2011, In Extenso est réservé pour 2012.
Depuis 15 ans, In Extenso donne des outils aux hôteliers pour comprendre l’évolution du marché et relativiser leurs propres résultats.Â
La base de données exploitée par Deloitte couvre 40 % du parc hôtelier français : les chaînes hôtelières, les indépendants et, depuis 2012, les résidences urbaines.
2011 aura été une bonne année, avec une croissance conjuguée du taux d’occupation et du prix moyen de 6,6 % par rapport à 2010.
Les déboires de l’euro ont même profité au grand luxe (+ 9 % en 2011 par rapport à 2010) et au haut de gamme (+ 10 %), dont les prix sont devenus particulièrement attractifs pour les BRIC et le Moyen-Orient.
La base de données exploitée par Deloitte couvre 40 % du parc hôtelier français : les chaînes hôtelières, les indépendants et, depuis 2012, les résidences urbaines.
2011 aura été une bonne année, avec une croissance conjuguée du taux d’occupation et du prix moyen de 6,6 % par rapport à 2010.
Les déboires de l’euro ont même profité au grand luxe (+ 9 % en 2011 par rapport à 2010) et au haut de gamme (+ 10 %), dont les prix sont devenus particulièrement attractifs pour les BRIC et le Moyen-Orient.
Plus on monte en gamme, plus la croissance est forte
"Preuve que la bonne santé des hôteliers français repose sur leur capacité à travailler leur clientèle, segment par segment", explique Philippe Gauguier, associé d’In Extenso.
Paris reste la destination la plus internationale et la plus attractive pour les affaires.
Les résidences urbaines de la capitale et de la Défense affichent d’ailleurs une croissance conjuguée de 75 à 80 % en 2011, par rapport à 2010.
En région, l’hôtellerie des grandes agglomérations bénéficie de l’augmentation du trafic aéroportuaire et ferroviaire.
Entre 2011 et 2007, c’est particulièrement le cas pour Montpellier qui enregistre une croissance de 17 %, dans le grand luxe et le haut de gamme, de 21 % dans le milieu de gamme et 22 % dans l’économique où elle est talonnée par Lille (20 %).
Enfin, dans la catégorie super économique, Nantes décroche une croissance 15 % en 2011 par rapport à 2007.
Paris reste la destination la plus internationale et la plus attractive pour les affaires.
Les résidences urbaines de la capitale et de la Défense affichent d’ailleurs une croissance conjuguée de 75 à 80 % en 2011, par rapport à 2010.
En région, l’hôtellerie des grandes agglomérations bénéficie de l’augmentation du trafic aéroportuaire et ferroviaire.
Entre 2011 et 2007, c’est particulièrement le cas pour Montpellier qui enregistre une croissance de 17 %, dans le grand luxe et le haut de gamme, de 21 % dans le milieu de gamme et 22 % dans l’économique où elle est talonnée par Lille (20 %).
Enfin, dans la catégorie super économique, Nantes décroche une croissance 15 % en 2011 par rapport à 2007.
L'impact de la crise sur l'hôtellerie
Contrairement au grand luxe et au haut de gamme, sujets au phénomène cyclique d’à -coups, le milieu de gamme, l’hôtellerie économique et super économique enregistrent une progression moins spectaculaire, mais plus régulière de 6 %, 4 % et 4 % en 2011, par rapport à 2010.
"Le taux d’occupation de l’hôtellerie économique a toutefois reculé au bénéfice des hébergements alternatifs.
Dopées par la défiscalisation, les résidences de tourisme, construites tous azimuts et souvent mal localisées ont été contraintes de baisser leurs prix, les rendant très concurrentielles", remarque Olivier Petit, associé d’In Extenso.
Pour 2012, In Extenso mise sur une croissance globale toujours positive, mais de 2 à 4 % seulement : 4 à 6 % pour le grand luxe, 3 à 5 % pour le haut de gamme, 2,5 à 4 % pour le moyen de gamme, 1,5 à 3 % pour l’économique et 1 à 2 % pour le super économique.
Dans quelle mesure la crise sera-t-elle compensée par les reports des destinations touchées par le Printemps arabe et la parité entre l'Euro et le Dollar ?Â
C’est le seul point sur lequel Philippe Gauguier et Olivier Petit se gardent bien de jouer les Cassandre.
"Le taux d’occupation de l’hôtellerie économique a toutefois reculé au bénéfice des hébergements alternatifs.
Dopées par la défiscalisation, les résidences de tourisme, construites tous azimuts et souvent mal localisées ont été contraintes de baisser leurs prix, les rendant très concurrentielles", remarque Olivier Petit, associé d’In Extenso.
Pour 2012, In Extenso mise sur une croissance globale toujours positive, mais de 2 à 4 % seulement : 4 à 6 % pour le grand luxe, 3 à 5 % pour le haut de gamme, 2,5 à 4 % pour le moyen de gamme, 1,5 à 3 % pour l’économique et 1 à 2 % pour le super économique.
Dans quelle mesure la crise sera-t-elle compensée par les reports des destinations touchées par le Printemps arabe et la parité entre l'Euro et le Dollar ?Â
C’est le seul point sur lequel Philippe Gauguier et Olivier Petit se gardent bien de jouer les Cassandre.
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source: TourMag