Le patron de TUI France, aux prises avec la grogne chez Nouvelles Frontières et après avoir joué les pompiers chez Tourinter et éteint (?) le foyer de la révolte, n'est pas sorti d'affaire. Le PSE aggravé qui passe de 400 à 484 emplois passe mal la rampe. On s'en doute : l'ambiance n'est pas au beau fixe. TourMaG.com s'est procuré la liste, service par service, où des postes seront supprimés. Et la direction générale ne sera pas épargnée. Symbolique : Pascal de Izaguirre se séparera de son chauffeur particulier si l'on en croit le document...
Sur les 11 postes actuels à juillet 2012, premier "jalon" du PSE, 4 seront supprimés et un 5e en décembre à la direction de projets.
La contraction des postes de PDG de TUI France et de la filiale aérienne CorsairFly, allègera aussi les comptes.
Au niveau des Chefs de Produits et Assistants qui comporte un total de 21 postes, rien ne bougera jusqu'en juillet prochain.
Mais ensuite, 8 suppressions sont programmées au niveau des assistants Chefs de Produits auxquels s'ajoutent 8 transferts à une autre direction et 2 créations de postes.
En contrepartie, la gestion de la Production (11 postes) se verra renforcée de 3 postes, soit un effectif de 14 salariés au total.
Même tendance à la hausse au département Transport (IDF), malgré la suppression d'un poste d'Acheteur aérien au 1er "jalon".
Ce département verra l'arrivée de 2 postes transférés et de deux créations au département Offre Flash dont une de Responsable de production et une seconde de Gestionnaire. De 3 postes, ce département passera à 7 au total.
Au niveau du Réceptif France et étranger, c'est moins joyeux en revanche. Sur les 32 postes, 14 "sauteront". La France (hors Corse) en fera principalement les frais avec une disparition de la quasi totalité des postes (7).
Les DOM-TOM ne seront pas à la fête non plus avec 2 scénarios. Dans le premier "Jalon" à juillet 2012, c'est La Réunion qui trinque avec la suppression totale des 6 postes actuels.
Razzia également dans le secteur Pricing and Yield, où sur les 32 postes actuels seuls 9 en réchapperont. On tire un trait définitif également sur les Achats TO dont les 5 postes sont supprimés.
L'Hotel Management en fait aussi les frais, avec la disparition de 7 postes sur 13.
Nous ne nous étalerons pas sur les filiales à Lyon et Marseille (Tourinter crie à l'injustice et se met en grève illimitée à partir de ce lundi) où la situation pourrait évoluer après le dernier conflit.
Sur le document en notre possession, il était prévu de passer sur ces deux départements de 48 à 34 postes, soit moins 14 postes, ce qui a occasionné la bronca que l'on sait.
Toujours à Lyon et Marseille, Back Office (23 postes), Plateau de Résa (45), Plateau sur mesure (6 postes) et Service Qualité, soit un total de 75 postes, n'ont rien à craindre... jusqu'en juillet 2014 où 15 suppressions de postes sont quand même prévues.
Pour ces filiales départementales, le Transport aérien Spécialiste (39 postes) va quand même connaître quelques déconvenues avec la suppression de de 25 postes.
De retour en IDF, l'Airport staff (39 postes) et le Back office central (7), qui font partie de la Direction commerciale, seront lourdement pénalisés avec 36 suppressions de postes.
Le Back Office régional et la Com B2B sur l'ensemble du territoire sauvent la mise avec seulement 8 postes supprimés (sur 59). Quant au Commercial Groupes en région (44 postes), il perd plus de 50% de ses effectifs et passe à 37 postes.
Le SAV Qualité en IDF (33 postes), Références Partenaires (13 postes), sera impacté à deux reprises : 9 postes en moins d'ici juillet 2012 et encore 16 de chute à la rentrée prochaine et +4 jusqu'en juillet 2014 pour s'établir à 19 à cet horizon.
Mauvais temps également pour la marque TUI qui de 17 postes passera à 8. Au passage, la Performance Monitoring (2 postes) et Gestion du parc Immobilier (3 postes) perdront aussi 2 postes.
Au niveau régional, les Responsables des ventes (13 postes) seront rabotés de 2.
Au niveau de la Distribution et des agences (655 postes) on compte 48 suppressions de postes en Métropole. L'e-commerce n'est guère touché avec 4 suppressions de postes.Pas plus que le Call center (39 postes) avec 2 postes supprimés et 9 de plus en 2013 pour passer à 28.
On ne peut dire la même chose de la Gestion des sites qui passe de 9 à 5 postes.
Le Studio Graphique (9 postes) perdra en deux temps 1 poste puis sera encore réduit de 2 postes en janvier 2013 pour passer à un total de 6 postes.
Pas de changement à la Com interne ni aux RP (3 postes), mais il en ira pas de même au Développement informatique (29 postes) avec 17 postes supprimés.
La Production IDF ne sera pas touchée avant 2013 (-3 postes), puis encore -4 en 2014 pour arriver à 7 postes. La Direction, le Contrôle Financier et le Contrôle de Gestion (20 postes) devront maigrir aussi pour passer à 16.
Dans la même veine, la Comptabilité et la Trésorerie (88 postes) en perdront 12 dans un premier temps, puis 15 en 2014 pour se stabiliser à 56. Le Juridique paie aussi un tribut conséquent avec 4 postes supprimés sur 10.
A la DRH et au Développement RH (10 postes), 2 postes sont dans le collimateur pour l’instant. En 2013, un autre sautera et rebelote en 2014 avec +4 autres pour arriver à 14 au total.
Enfin, les Services généraux (Lyon et IDF) avec 16 postes seront rabotés de 4 dans l'immédiat, de 6 en 2013 et d'un supplémentaire en 2014 pour passer à 5.
(*) Ces chiffres sont extraits d'un Document de travail confidentiel partiel d'une quarantaine de pages que TourMaG.com a pu se procurer. Ils peuvent être tronqués et ne pas refléter les nouvelles orientations données par le Groupe TUI France en fonction des revendications des partenaires sociaux.
source: TourMag