La semaine dernière, l’annonce brutale de la suppression envisagée de 484 postes au lieu de 400 initialement prévus, et touchant toutes les activités de TUI France de Nouvelles Frontières TO et distribution, en passant par Marmara et Tourinter/Aventuria a provoqué, dans les équipes, un mouvement d’effroi et de découragement.
Si Pascal de Izaguirre, le président de TUI France, n’a pas accompagné Isabelle Michalak la directrice des ressources humaines à Lyon hier, contrairement à la demande des grévistes, il présidera néanmoins le prochain comité d’entreprise lyonnais du 17 février.
Le message de la directrice des ressources humaines sur les possibilités de négociations a, pour l’heure, calmé le jeu. Les collaborateurs lyonnais ont décidé de reprendre le travail dès ce mercredi matin.
Le bras de fer se met donc en place même si, un plan de sauvegarde de l’emploi, comme son nom l’indique, est le fruit d’une négociation longue et serrée.
Le rôle des représentants du personnel sera de défendre un maximum de postes et de gagner, pour les partants, les meilleures mesures d’accompagnement…
On sait également que, statistiquement, le déménagement d’une entreprise de la région parisienne implique le départ d’environ 10% du personnel. Or, le groupe se cherche de nouveaux locaux pour rassembler les équipes de NF et de Marmara.
Autant d’éléments qui pourraient jouer sur l’ampleur des licenciements, mais juste à la marge.
source: TourMag