A la différence des stations balnéaires huppées marocaines comme Marrakech, Agadir et Tanger, l’immobilier touristique de luxe en Tunisie ne semble pas subir les contrecoups de la crise. Hormis les méga-projets pharaoniques, qui ont été plombés par les déboires financiers des monarchies pétrolières du Golfe, les pelleteuses sont toujours à l’œuvre à Kélibia, Hammamet ou encore Gammarth. Mieux, la demande sur le complexe La Baie de Gammarth dépasse largement l’offre.
Selon le groupe Tunisian Travel Service (TTS), propriété de l’homme d’affaires Aziz Miled, le promoteur du projet, plus de 4000 demandes d’achat émanant des étrangers pour la plupart ont été enregistrés pour les 250 appartements et 124 villas que compte le complexe résidentiel de luxe. Outre ces unités résidentielles, le complexe compte un port de plaisance d’une capacité de 400 anneaux. Les prix dépassent en moyenne 2000 euros le mètre carré fini. Il s’agit d’un niveau abordable pour les Européens.Â
Emboîtant le pas au Maroc, la Tunisie, tente ces dernières années de copier, avec un certain succès, le concept espagnol de « touriste-résident » avec l’appui de promoteurs venus du Golfe ou d’Europe. Les deux pays d’Afrique du Nord sont présentés comme des nouvelles « banlieues » du vieux continent dans les magazines touristiques.
