Dans le secteur on line, l'arrivée de Google et de ses moyens colossaux va-t-elle redistribuer les cartes ? La question fut posée et elle ne semble pas traumatiser le secteur. Néanmoins, les lignes bougent. Certains pure players qui ont lancé la vente en ligne, sans aucune intervention humaine, louent la valeur ajoutée de ce type de relation. D’autres quittent le colossal pour l’infiniment petit...
A la tribune, sur le thème du défi technologique : Guillaume Victor-Thomas, directeur général d’Ecotour.com, Frédéric Pilloud, directeur Marketing de Go Voyages, Marie Allantaz directrice générale de l’Escaet, Enrique Nalda, expert e-tourisme et créateur du guide de voyage en ligne Red Visitors.
Le fondateur d’Ecotour est le premier à avoir appliqué le modèle low cost à la distribution en ligne.
Sans call center, sans aucune intervention humaine il a réduit les charges et misé sur le volume pour lancer sur le marché des produits aux prix les plus bas.Â
Cette relation humaine avec le clients Guillaume Victor-Thomas l’a aujourd’hui mise en place.
« La seule réservation en ligne sans valeur ajoutée pouvait s’avérer anxiogène… La relation humaine apporte une valeur ajoutée sur la démarche de fidélisation et d’engagement.
N’importe quel client sait qu’il peut me contacter, qu’il y aura quelqu’un au téléphone ».
Avec le call center (numéro d’appel payant), avec des services annexes de conciergerie, ses ventes ont augmenté de 25 %.
Frédéric Pilloud voit arriver Google sans crainte particulière. « Aux Etats-Unis, ils n’ont rien révolutionné…. Je n’ai rien vu de ultra novateur…
Ils ne pourront pas se passer de référencer les agences de voyages… Ils ne sont pas prêts pour arriver dans le domaine du séjour.
Il y a là une problématique de marque ». Il ne voit pas l'arrivée de Google sur le marché européen avant 2 ou 3 ans, peut-être. Le temps de s’y préparer
En partant du principe que trop d’informations tuent l’information, que l’offre pléthorique ne se traduit pas par des ventes massives, il a mis en ligne un guide des voyages très resserré et ciblé pour un marché de connaisseurs à bon pouvoir d‘achat.
Paris en exemple : Red Visitors y a sélectionné 26 hôtels et une vingtaine de restaurants. L’offre est susceptible d’être déclinée sur mobile, Ipod et même sur… papier !
Un premier constat : le modèle idéal de réservation touristiques n’existe pas.Â
Ce travail a toutefois abouti sur cette évidence : le partenariat au sens large semble être le maître mot. Élèves et professeur ont concrétisé leurs travaux avec la publication d’un Livre Blanc.
En savoir plus : www.challengetourisme.com
source: TourMag