Des dizaines de fauconniers s’adonneront à leur passion du 17 au 20 juin 2010 à El Houaria (135 km au sud-est de Tunis) à l’occasion de la 44ème édition du festival de l’épervier, en présence de plusieurs milliers de visiteurs autochtones et étrangers. Parmi eux figurent plusieurs touristes, la chasse à l'épervier étant un sport favori pour les hommes arabes du Golfe et un spectacle très émouvant pour les Occidentaux.
Les fauconniers mettront leurs rapaces en compétition pour tenter de préserver la tradition bien ancrée de la fauconnerie dans cette région.
Ville côtière, El Haouaria est un couloir de migration pour des milliers d'oiseaux qui s'y arrêtent ou nidifient lors de leur périple annuel vers les contrées humides en Afrique. Les éperviers, une espèce menacée d’extinction, sont capturés en début d'année dans les grottes avant d'être préparés à la chasse par des fauconniers expérimentés pendant trois mois. L’oiseau-chasseur est relâché dans la nature juste après la fin du festival qui avait été suspendu en 2006 en raison des craintes provoquées par la grippe aviaire.
 En bons observateurs de la nature, les Haouariens ont, depuis la nuit des temps, remarqué ces cycles de flux migratoires des rapaces et du parti utile et ludique qu’ils pouvaient en tirer. Ils avaient inventé des méthodes de capture pour prélever quelques spécimens en vue de les dresser à la chasse des cailles qui migrent à la même période. Et c’est ainsi qu’est née la tradition d’ «esperveterie » ,devenant avec le temps un véritable phénomène de société, une tradition encore vivace que l’organisation du Festival a permis de sauvegarder et de consolider auprès des jeunes et des moins jeunes .Aujourd’hui encore, il n’est pas rare de voir ,à chaque printemps, des centaines de jeunes écoliers et étudiants, des agriculteurs ,des pécheurs ,des fonctionnaires et des retraités consacrer le clair de leur temps de loisirs à ce jeu de complicité Hommes /Eperviers.
Arborant fièrement leur compagnon ailée, les amateurs d’esperveterie et de fauconnerie déambulent dans les cafés du centre du village, l’épervier au poing ; une attitude et une pratique qui font partie du dressage puisqu’elles habituent le rapace à la présence humaine et le socialisent en quelque sorte.
Le Festival de l’épervier qui fête cette année sa 44ème édition joue encore un grand rôle dans le maintien de cette tradition et dans la sensibilisation de la population à la préservation de la nature et au respect de l’environnement. Travaillant étroitement avec les associations de protection de la nature et les organismes de gestion durable, le comité du Festival veille sur l’application stricte des règles de bonne pratique .Ce souci est notamment magnifiquement illustré par une séquence clé du Festival : le lâcher de tous les éperviers ayant servi à la saison de capture, de dressage et de chasse. Ainsi, tous les rapaces « empruntés » et préalablement bagués sont rendus à la nature pour poursuivre leur route migratoire vers leurs quartiers d’été situés parfois à des milliers de kilomètres.
Les fauconniers mettront leurs rapaces en compétition pour tenter de préserver la tradition bien ancrée de la fauconnerie dans cette région.
Ville côtière, El Haouaria est un couloir de migration pour des milliers d'oiseaux qui s'y arrêtent ou nidifient lors de leur périple annuel vers les contrées humides en Afrique. Les éperviers, une espèce menacée d’extinction, sont capturés en début d'année dans les grottes avant d'être préparés à la chasse par des fauconniers expérimentés pendant trois mois. L’oiseau-chasseur est relâché dans la nature juste après la fin du festival qui avait été suspendu en 2006 en raison des craintes provoquées par la grippe aviaire.
 En bons observateurs de la nature, les Haouariens ont, depuis la nuit des temps, remarqué ces cycles de flux migratoires des rapaces et du parti utile et ludique qu’ils pouvaient en tirer. Ils avaient inventé des méthodes de capture pour prélever quelques spécimens en vue de les dresser à la chasse des cailles qui migrent à la même période. Et c’est ainsi qu’est née la tradition d’ «esperveterie » ,devenant avec le temps un véritable phénomène de société, une tradition encore vivace que l’organisation du Festival a permis de sauvegarder et de consolider auprès des jeunes et des moins jeunes .Aujourd’hui encore, il n’est pas rare de voir ,à chaque printemps, des centaines de jeunes écoliers et étudiants, des agriculteurs ,des pécheurs ,des fonctionnaires et des retraités consacrer le clair de leur temps de loisirs à ce jeu de complicité Hommes /Eperviers.
Arborant fièrement leur compagnon ailée, les amateurs d’esperveterie et de fauconnerie déambulent dans les cafés du centre du village, l’épervier au poing ; une attitude et une pratique qui font partie du dressage puisqu’elles habituent le rapace à la présence humaine et le socialisent en quelque sorte.
Le Festival de l’épervier qui fête cette année sa 44ème édition joue encore un grand rôle dans le maintien de cette tradition et dans la sensibilisation de la population à la préservation de la nature et au respect de l’environnement. Travaillant étroitement avec les associations de protection de la nature et les organismes de gestion durable, le comité du Festival veille sur l’application stricte des règles de bonne pratique .Ce souci est notamment magnifiquement illustré par une séquence clé du Festival : le lâcher de tous les éperviers ayant servi à la saison de capture, de dressage et de chasse. Ainsi, tous les rapaces « empruntés » et préalablement bagués sont rendus à la nature pour poursuivre leur route migratoire vers leurs quartiers d’été situés parfois à des milliers de kilomètres.