Pas de terminal low-cost à Nice Côte d’Azur, mais un futur terminal moyen courrier (Middle Cost) densifié et simplifié dans le prolongement de l’actuel Terminal 2.
Dévoilant son plan stratégique de développement de la plate-forme sur la période quinquennale 2012-2016, Hervé de Place, Président du directoire conseil de surveillance en compagnie de Bernard Kleynhoff, président du conseil de surveillance, a annoncé la mise à l’étude cette année d’un terminal « middle-cost » à l’aéroport Nice Côte d’Azur.
Un projet qui mobilisera 80 millions d’euros sur un plan d’investissement de 285 millions d’euros sur 5 ans.
Ce terminal « Middle-Cost » sera adapté à l’évolution des compagnies low-cost qui mettent en place plus de service et des compagnies traditionnelles dont le modèle se cale progressivement sur celui de leurs concurrents à bas coûts.
Situé dans le prolongement de l’actuel Terminal 2 et de la passerelle 54 pour gros porteurs inaugurée il y a quelques mois, le futur terminal pourra traiter 4 millions de passagers.
Il développera une surface entre 20.000 et 30.000 m2 avec 7 à 9 postes au contact sans passerelle.
Un projet qui mobilisera 80 millions d’euros sur un plan d’investissement de 285 millions d’euros sur 5 ans.
Ce terminal « Middle-Cost » sera adapté à l’évolution des compagnies low-cost qui mettent en place plus de service et des compagnies traditionnelles dont le modèle se cale progressivement sur celui de leurs concurrents à bas coûts.
Situé dans le prolongement de l’actuel Terminal 2 et de la passerelle 54 pour gros porteurs inaugurée il y a quelques mois, le futur terminal pourra traiter 4 millions de passagers.
Il développera une surface entre 20.000 et 30.000 m2 avec 7 à 9 postes au contact sans passerelle.
Mise en chantier prévue pour 2015-2016
Il garantira le traitement des vols en 25 minutes avec possibilité d’embarquer sur les deux portes de l’appareil en même temps.
Conformément à l’image de l’aéroport, dont la clientèle est majoritairement internationale, le terminal proposera un service de qualité même si le taux de prestation pour les compagnies sera inférieur de 25 % par rapport aux terminaux traditionnels (T2 et T1).
La mise en chantier est prévue dès 2015-2016 pour une livraison en 2018 ou 2019.
Il sera desservi par la ligne 2 du tramway et disposera d’un nouveau parking le P5 bis de 2600 places supplémentaires.
Il traitera en priorité les compagnies moyen courrier sur l‘Europe ou le Maghreb.
"Mais ce sera un terminal adaptable à l’évolution de la demande des compagnies", promet Hervé de Place.
Un terminal qui devrait intéresser les compagnies Air France et Easyjet qui créent des bases à Nice dès le mois d’avril.
La capacité de traitement de l’aéroport de Nice, actuellement de 13 millions de passagers, sera portée à 16 millions à sa livraison en 2016.
A cette date l’aéroport devrait atteindre, selon le taux de progression en cours, un trafic de 12,5 millions de passagers.
Conformément à l’image de l’aéroport, dont la clientèle est majoritairement internationale, le terminal proposera un service de qualité même si le taux de prestation pour les compagnies sera inférieur de 25 % par rapport aux terminaux traditionnels (T2 et T1).
La mise en chantier est prévue dès 2015-2016 pour une livraison en 2018 ou 2019.
Il sera desservi par la ligne 2 du tramway et disposera d’un nouveau parking le P5 bis de 2600 places supplémentaires.
Il traitera en priorité les compagnies moyen courrier sur l‘Europe ou le Maghreb.
"Mais ce sera un terminal adaptable à l’évolution de la demande des compagnies", promet Hervé de Place.
Un terminal qui devrait intéresser les compagnies Air France et Easyjet qui créent des bases à Nice dès le mois d’avril.
La capacité de traitement de l’aéroport de Nice, actuellement de 13 millions de passagers, sera portée à 16 millions à sa livraison en 2016.
A cette date l’aéroport devrait atteindre, selon le taux de progression en cours, un trafic de 12,5 millions de passagers.
Un "contrat de développement sur 3 ans" pour les compagnies
L’aéroport Nice Côte d'Azur va lancer un contrat, pour l’instant unique en France, faisant bénéficier d’avantages particuliers (financiers ou autres) les compagnies qui y souscrivent et qui respectent leur engagement.
Il y a un an, il avait lancé un bonus de 5 euros pour chaque passager supplémentaire fourni par les compagnies via la création d’une nouvelle ligne.
Pour 2012, il formalise et va plus loin dans cette sorte de contrat de confiance avec les compagnies. « Ce contrat a fait l’objet en janvier d’un accord au plus haut niveau des autorités afin d’éviter d’être attaqué, » précise Hervé de Place, président du directoire du conseil de surveillance des aéroports de la Côte d’Azur qui gère les aéroports de Nice et de Cannes.
Les compagnies peuvent y souscrire jusqu’à fin mars pour le programmé été qui démarre en avril.
Par ce contrat, elles s’engagent à développer fortement le trafic à Nice sur 3 ans sur des lignes existantes ou à créer.
En échange le gestionnaire de l’aéroport effectuera une ristourne (2 à 5 euros par passager) sur la redevance concernant les passagers supplémentaires sur les lignes existantes ou créées. « Cela permet de partager le risque avec les compagnies », complète Hervé de Place.
Ce contrat de développement devrait intéresser 4 à 5 compagnies dont Air France et Easyjet qui créent chacune une base à Nice en avril avec de nouvelles lignes.Â
L’effort financier pour la société aéroportuaire sert marginal (7 à 8 % de la redevance passagers), mais largement compensé par l’augmentation du trafic pour la plate-forme.
A titre d’exemple Air France et Easyjet avec l’ouverture de leur base à Nice devrait générer près de 800.000 passagers supplémentaires pour l’aéroport et autant de retombées économiques sur les activités annexes (parkings, commerces, services…) génératrices indirectement de revenus pour la société aéroportuaire.
Il y a un an, il avait lancé un bonus de 5 euros pour chaque passager supplémentaire fourni par les compagnies via la création d’une nouvelle ligne.
Pour 2012, il formalise et va plus loin dans cette sorte de contrat de confiance avec les compagnies. « Ce contrat a fait l’objet en janvier d’un accord au plus haut niveau des autorités afin d’éviter d’être attaqué, » précise Hervé de Place, président du directoire du conseil de surveillance des aéroports de la Côte d’Azur qui gère les aéroports de Nice et de Cannes.
Les compagnies peuvent y souscrire jusqu’à fin mars pour le programmé été qui démarre en avril.
Par ce contrat, elles s’engagent à développer fortement le trafic à Nice sur 3 ans sur des lignes existantes ou à créer.
En échange le gestionnaire de l’aéroport effectuera une ristourne (2 à 5 euros par passager) sur la redevance concernant les passagers supplémentaires sur les lignes existantes ou créées. « Cela permet de partager le risque avec les compagnies », complète Hervé de Place.
Ce contrat de développement devrait intéresser 4 à 5 compagnies dont Air France et Easyjet qui créent chacune une base à Nice en avril avec de nouvelles lignes.Â
L’effort financier pour la société aéroportuaire sert marginal (7 à 8 % de la redevance passagers), mais largement compensé par l’augmentation du trafic pour la plate-forme.
A titre d’exemple Air France et Easyjet avec l’ouverture de leur base à Nice devrait générer près de 800.000 passagers supplémentaires pour l’aéroport et autant de retombées économiques sur les activités annexes (parkings, commerces, services…) génératrices indirectement de revenus pour la société aéroportuaire.
Le capital de la société aéroportuaire restera majoritairement public
L’Etat, sauf changement d’orientation par le futur gouvernement, devrait céder d’ici deux à trois ans sa participation (60 %) dans le capitale société aéroportuaire Nice Côte d’azur (190 ME de Ca en 2011, 250 ME prévus en 2016).
Les autres actionnaires étant la CCI de Nice Côte d’Azur (25 %) et les collectivités locales (Nice, département et région).
Face à l’intérêt plus ou moins déclaré de grands groupes privés déjà présents dans la gestion d’aéroports, les collectivités locales, dont la Métropole Nice Côte d’Azur créée en janvier, font état de leur intention de racheter tout ou partie de cette participation de l’Etat afin de conserver une majorité publique, garantissant la vocation d’outil de développement territorial primordial joué par l’aéroport pour la région Côte d’Azur et au delà .
Outre la CCI qui pourrait également augmenter sa participation s’il le fallait, d’autres partenaires publics pourraient faire partie du tour de table, dont la Principauté de Monaco, car l’aéroport est un gage de son désenclavement international.
Les autres actionnaires étant la CCI de Nice Côte d’Azur (25 %) et les collectivités locales (Nice, département et région).
Face à l’intérêt plus ou moins déclaré de grands groupes privés déjà présents dans la gestion d’aéroports, les collectivités locales, dont la Métropole Nice Côte d’Azur créée en janvier, font état de leur intention de racheter tout ou partie de cette participation de l’Etat afin de conserver une majorité publique, garantissant la vocation d’outil de développement territorial primordial joué par l’aéroport pour la région Côte d’Azur et au delà .
Outre la CCI qui pourrait également augmenter sa participation s’il le fallait, d’autres partenaires publics pourraient faire partie du tour de table, dont la Principauté de Monaco, car l’aéroport est un gage de son désenclavement international.
Optimiser les recettes commerciales
Compte tenu du potentiel limité des recettes aéronautiques, l’aéroport de Nice doit augmenter ses autres sources de recettes.
Parmi les options envisagées, il veut augmenter au moins de 30 % d’ici 2012 les redevances issues des commerces par rationalisation de l’implantation et renforcement de l’offre boutique sur les 2 terminaux, en attendant de nouveaux emplacements en 2019 avec la livraison de l’extension du Terminal 2.
Au-delà de l’augmentation de l’offre en surface commerciale, la société aéroportuaire envisage la création de joint venture (50/50) avec les grandes enseignes de vente spécialisées dans l’offre boutique aéroportuaire.
Une démarche qui se cale sur les initiatives prises par Aéroport de Paris et Lyon. Par ce biais, la société aéroportuaire espère agrémenter les recettes issues de cette activité commerciale en Terminaux (zone embarquement ou grand public).
D’autant que Nice figure parmi les aéroports en France dont le chiffre de vente par m2 des boutiques serait l’un des plus élevés de France, du fait de la forte fréquentation d’une clientèle étrangère à haut revenu.
Parmi les options envisagées, il veut augmenter au moins de 30 % d’ici 2012 les redevances issues des commerces par rationalisation de l’implantation et renforcement de l’offre boutique sur les 2 terminaux, en attendant de nouveaux emplacements en 2019 avec la livraison de l’extension du Terminal 2.
Au-delà de l’augmentation de l’offre en surface commerciale, la société aéroportuaire envisage la création de joint venture (50/50) avec les grandes enseignes de vente spécialisées dans l’offre boutique aéroportuaire.
Une démarche qui se cale sur les initiatives prises par Aéroport de Paris et Lyon. Par ce biais, la société aéroportuaire espère agrémenter les recettes issues de cette activité commerciale en Terminaux (zone embarquement ou grand public).
D’autant que Nice figure parmi les aéroports en France dont le chiffre de vente par m2 des boutiques serait l’un des plus élevés de France, du fait de la forte fréquentation d’une clientèle étrangère à haut revenu.
ADP Immobilier mandaté consultant pour un projet immobilier
L’aéroport a commandé à Aéroports de Paris (ADP) Immobilier et John Lang Lassale une étude concernant les possibilités d’aménagement et sur le montage financier adéquat, pour une vaste opération immobilière située sur un terrain de 2 à 3 ha en limite Nord de la plate-forme aéroportuaire. Des terrains en concession ou appartenant à l’Etat.
Ce site en limite du futur pôle intermodal et du quartier Grand Arénas (affaires et expositions), pourrait accueillir parking, bureaux hôtels ou commerces pour une surface constructible évaluée à 120.000 m2.
Avant l’été, ADP et le spécialiste immobilier John Lang Lasalle remettront à la société aéroportuaire leur étude à la fois sur la définition du meilleur produit et la montagne financière (PPP, financement direct ou public…).
Le terrain envisagé est également soumis à la contrainte du passage de la ligne du tramway qui depuis le futur pôle multimodal desservira ensuite les deux terminaux de l’aéroport.
Ce site en limite du futur pôle intermodal et du quartier Grand Arénas (affaires et expositions), pourrait accueillir parking, bureaux hôtels ou commerces pour une surface constructible évaluée à 120.000 m2.
Avant l’été, ADP et le spécialiste immobilier John Lang Lasalle remettront à la société aéroportuaire leur étude à la fois sur la définition du meilleur produit et la montagne financière (PPP, financement direct ou public…).
Le terrain envisagé est également soumis à la contrainte du passage de la ligne du tramway qui depuis le futur pôle multimodal desservira ensuite les deux terminaux de l’aéroport.
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source: TourMag