Le naufrage du navire de Costa sur les côtes italiennes ne semble pas freiner les ventes de croisières en agence de voyage. Les clients comprennent que cet accident est dû à une erreur humaine et ne veulent pas sacrifier leurs vacances.
Les agences de voyages sont étonnées.
Pas un client n’a souhaité annuler ou reporter sa croisière suite au naufrage du Costa Concordia.
« Les voyageurs savent désormais faire la part des choses et comprennent que ce tragique accident est dû à une erreur humaine » assure Richard Vainopoulos, le président de TourCom.
Pas de panique à l’horizon, les affaires se poursuivent presque comme d’habitude.
« Deux jours après le naufrage, j’ai vendu des produits Costa pour l’été » annonce Pierre-Yves Canton, le directeur de Cruise’nfly à Monaco.
« Nous avons un dossier pour Costa pour la semaine prochaine » renchérit Janine Blumenkranz responsable de l’agence Liberté Voyages à Le Perreux sur Marne en région parisienne.
Pas un client n’a souhaité annuler ou reporter sa croisière suite au naufrage du Costa Concordia.
« Les voyageurs savent désormais faire la part des choses et comprennent que ce tragique accident est dû à une erreur humaine » assure Richard Vainopoulos, le président de TourCom.
Pas de panique à l’horizon, les affaires se poursuivent presque comme d’habitude.
« Deux jours après le naufrage, j’ai vendu des produits Costa pour l’été » annonce Pierre-Yves Canton, le directeur de Cruise’nfly à Monaco.
« Nous avons un dossier pour Costa pour la semaine prochaine » renchérit Janine Blumenkranz responsable de l’agence Liberté Voyages à Le Perreux sur Marne en région parisienne.
Plus de sécurité
La compagnie ne semble pas être boudée par les voyageurs, tout comme le marché plus global de la croisière.
«Comme dans l’aérien, on n’arrête pas de prendre l’avion après un accident » s’exclame Colette Vieira Da Silva PDG de Croisitour.
D’autant plus que la sécurité à bord des navires va être renforcée. « J’explique à mes clients que c’est le meilleur moment de partir car les compagnies vont redoubler de vigilance » assure Pierre-Yves Canton.
Lors d’une conférence tenue hier à Londres, les plus grandes associations de croisiéristes internationales ont demandé un audit sur la sécurité des bateaux « pour que cette industrie demeure l’une des plus sûres du monde ». (Lire Croisière : la sécurité ne dépend pas de la taille du bateau et l'article du Monde )
«Comme dans l’aérien, on n’arrête pas de prendre l’avion après un accident » s’exclame Colette Vieira Da Silva PDG de Croisitour.
D’autant plus que la sécurité à bord des navires va être renforcée. « J’explique à mes clients que c’est le meilleur moment de partir car les compagnies vont redoubler de vigilance » assure Pierre-Yves Canton.
Lors d’une conférence tenue hier à Londres, les plus grandes associations de croisiéristes internationales ont demandé un audit sur la sécurité des bateaux « pour que cette industrie demeure l’une des plus sûres du monde ». (Lire Croisière : la sécurité ne dépend pas de la taille du bateau et l'article du Monde )
La mémoire courte
Si les clients habitués ne semblent pas inquiets, il est plus difficile de juger de l’impact de l'évènement sur les futurs prospects.
« Depuis le début de la semaine, nous n’avons plus de nouvelles demandes » déplore Janine Blumenkranz.
Elle-même ne souhaite pas précipiter les choses et attendra un peu avant de proposer à nouveau une croisière à ses clients.
Dans tous les cas, ce faible ralentissement des réservations devrait s’essouffler en même que la couverture médiatique.
Qui se souvient en effet du naufrage du MS Sea Diamond en avril 2007, dans la caldeira de Santorin en Grèce.
Les passagers français avaient obtenu des réparations financières de la part du tour opérateur Marmara, ainsi que 1000 euros de dédommagement de l'armateur Louis Cruises.
A l’époque, le capitaine avait également été mis en cause pour négligence.
« Depuis le début de la semaine, nous n’avons plus de nouvelles demandes » déplore Janine Blumenkranz.
Elle-même ne souhaite pas précipiter les choses et attendra un peu avant de proposer à nouveau une croisière à ses clients.
Dans tous les cas, ce faible ralentissement des réservations devrait s’essouffler en même que la couverture médiatique.
Qui se souvient en effet du naufrage du MS Sea Diamond en avril 2007, dans la caldeira de Santorin en Grèce.
Les passagers français avaient obtenu des réparations financières de la part du tour opérateur Marmara, ainsi que 1000 euros de dédommagement de l'armateur Louis Cruises.
A l’époque, le capitaine avait également été mis en cause pour négligence.
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source: TourMag