Le «all inclusive», un anglicisme qui désigne les formules des vacances «tout compris», fait le bonheur des touristes qui souhaitent maîtriser leur budget de vacances, et plus généralement à tous ceux qui veulent pouvoir se détendre sans trop se soucier des dépenses. Comme son nom l’indique, la formule, qui a vue le jour aux Caraïbes avant de gagner la majorité d’autres régions touristiques, permet une prise en charge complète du séjour (avion, trajet aéroport-hôtel, nuitées d’hôtel, repas, boissons, animations, de l’accès à des infrastructures sportives et de détente…etc).
En Tunisie comme dans la majorité des destinations touristiques du bassin méditerranéen, les séjours tout compris se sont développé au point de devenir la principale formule d’hébergement. S’il est vrai que cette formule a permis de réaliser une progression constante de l’industrie touristique tunisienne en termes quantitatifs, il n’en demeure pas moins qu’elle ne fait pas que des contents. Et pour cause : les hôteliers tunisiens qui rivalisent de rabais pour remplir leurs hôtels grâce aux touristes qui optent pour le all-inclusive les conduit souvent à se plier aux « diktats » des tour-opérateurs internationaux.
Cette course vers le bas a entrainé une situation alarmante : la qualité des services s’est beaucoup détériorée. Pour préserver leur marge bénéficiaire, les hôteliers engagent un personnel saisonnier et font des économies sur les menus servis. Dans le même temps, les recettes par lit en Tunsie restent incontestablement les plus basses dans les pays du pourtour méditerranéen. Cela a contribué, par effet domino, à perpétuer une image de destination de tourisme de masse. Autour des hôtels, les autres opérateurs touristiques (centres d’animation, boutiques d’artisanat, restaurants touristiques…) tirent le diable par la queue, avec des cloitrés dans des hôtels, où ils peuvent boire et manger du matin au soir sans dépenser un sou…
Ce tourisme de réfectoire a abouti à la transformation des hôtels en véritables ghettos pour des touristes étrangers « affrétés » par avion vers des « cages à poules». Le seul moment où le touriste prend un moyen de transport hors de l’hôtel, c’est pour le transfert à l’aéroport. Qu’aura découvert ce touriste de la Tunisie pour participer à sa promotion par le bouche à oreille? Et que gagne le pays de ce touriste cloitré ? C’est dire que la formule all inclusive doit être plus que jamais repensée, revue et corrigée surtout que la destination Tunisie ne se fixe plus que des objectifs quantitatifs.
En Tunisie comme dans la majorité des destinations touristiques du bassin méditerranéen, les séjours tout compris se sont développé au point de devenir la principale formule d’hébergement. S’il est vrai que cette formule a permis de réaliser une progression constante de l’industrie touristique tunisienne en termes quantitatifs, il n’en demeure pas moins qu’elle ne fait pas que des contents. Et pour cause : les hôteliers tunisiens qui rivalisent de rabais pour remplir leurs hôtels grâce aux touristes qui optent pour le all-inclusive les conduit souvent à se plier aux « diktats » des tour-opérateurs internationaux.
Cette course vers le bas a entrainé une situation alarmante : la qualité des services s’est beaucoup détériorée. Pour préserver leur marge bénéficiaire, les hôteliers engagent un personnel saisonnier et font des économies sur les menus servis. Dans le même temps, les recettes par lit en Tunsie restent incontestablement les plus basses dans les pays du pourtour méditerranéen. Cela a contribué, par effet domino, à perpétuer une image de destination de tourisme de masse. Autour des hôtels, les autres opérateurs touristiques (centres d’animation, boutiques d’artisanat, restaurants touristiques…) tirent le diable par la queue, avec des cloitrés dans des hôtels, où ils peuvent boire et manger du matin au soir sans dépenser un sou…
Ce tourisme de réfectoire a abouti à la transformation des hôtels en véritables ghettos pour des touristes étrangers « affrétés » par avion vers des « cages à poules». Le seul moment où le touriste prend un moyen de transport hors de l’hôtel, c’est pour le transfert à l’aéroport. Qu’aura découvert ce touriste de la Tunisie pour participer à sa promotion par le bouche à oreille? Et que gagne le pays de ce touriste cloitré ? C’est dire que la formule all inclusive doit être plus que jamais repensée, revue et corrigée surtout que la destination Tunisie ne se fixe plus que des objectifs quantitatifs.
W.K