Dans un comuniqué, le SNPL France ALPA réaffirme que la prise en compte de ce paramètre (la fatigue) doit être intégrée dans la réglementation régissant le temps de travail des pilotes. La fatigue est en effet une cause contributive dans 15 à 20% des accidents aériens.
Bien qu’il apporte des améliorations à sa proposition initiale de décembre 2010, plus doit être fait pour protéger la sécurité aérienne.
Il serait incompréhensible que des considérations purement économiques guident le projet et fassent porter à l’Europe une lourde responsabilité lors d’un prochain accident.
L’étude réalisée par le SNPL France ALPA, est à ce titre édifiante, selon le Syndicat : elle démontre à quel point, avec des règles actuelles pourtant plus protectrices, la fatigue des pilotes a un impact sur la conduite des vols.
« De longues heures de service et de courtes périodes de repos peuvent être un cocktail mortel pour les pilotes s'il n'existe pas une réglementation basée sur des preuves scientifiques», affirme Philippe Raffin, commandant
Affaires internationales au SNPL France.(...) l'Europe a besoin d'une industrie du transport aérien compétitive.
Mais les intérêts commerciaux ne doivent en aucun cas mettre en danger la sécurité des vols et des passagers. Le SNPL France ALPA y veillera. »
source: TourMag