La flotte de 7 A 330 qui opérera sur le long courrier africain et sur New York va être équipée de nouveaux fauteuils aussi bien en Business avec un flat bed qu’en classe Eco. Un investissement stratégique pour la compagnie belge qui veut jouer la carte du service.
La compagnie belge qui va fêter cette année l’anniversaire de sa première décennie, poursuit son développement sur deux axes : le réseau africain jugé stratégique et le transatlantique.
Sur le réseau africain, la compagnie entend consolider cette année ses 21 destinations en ajoutant des fréquences : Yaoundé passe de 2 à 6 fréquences hebdomadaires, Douala et Abidjan deviennent quotidiens, Nairobi de 3 à 4 fréquences et Bujumbura de 2 à 3.
Plus de 20% des passagers utilisant les vols vers l’Afrique proviennent de France, le second marché de la compagnie après la Belgique.
Mais 20% des ventes vers l’Afrique proviennent également des Etats-Unis.
D’où l’initiative d’installer une première rotation transatlantique sur New York JFK en quotidien à partir du mois de juin. Mais l’ouverture de cette ligne sera économiquement contrôlée.
Sur le réseau africain, la compagnie entend consolider cette année ses 21 destinations en ajoutant des fréquences : Yaoundé passe de 2 à 6 fréquences hebdomadaires, Douala et Abidjan deviennent quotidiens, Nairobi de 3 à 4 fréquences et Bujumbura de 2 à 3.
Plus de 20% des passagers utilisant les vols vers l’Afrique proviennent de France, le second marché de la compagnie après la Belgique.
Mais 20% des ventes vers l’Afrique proviennent également des Etats-Unis.
D’où l’initiative d’installer une première rotation transatlantique sur New York JFK en quotidien à partir du mois de juin. Mais l’ouverture de cette ligne sera économiquement contrôlée.
Brussels Airlines intègre deux A 330-200
Brussels Airlines qui a obtenu l’immunity antitrust en novembre dernier va pouvoir entrer dans la joint venture (co-entreprise) qui existe déjà sur cet axe au sein de la Star Alliance entre les partenaires United, Lufthansa, Air Canada.
Brussels Airlines sera donc en concurrence directe sur cet axe avec Jet Airways, par ailleurs partenaire de code share sur Bruxelles Toronto et sur les vols assurés par Jet Airways vers l’Inde.
Les choses pourraient changer si la compagnie indienne rejoignait un jour la Star Alliance….
Pour assurer son développement long courrier, la compagnie intègre deux A 330-200 (cédés par Swiss), ce qui portera la flotte long courrier à 7 A330.
Tous vont être équipés de nouveaux fauteuils aussi bien en classe business qu’en classe Eco.
L’investissement s’élève à 30 millions d’euros.
Brussels Airlines sera donc en concurrence directe sur cet axe avec Jet Airways, par ailleurs partenaire de code share sur Bruxelles Toronto et sur les vols assurés par Jet Airways vers l’Inde.
Les choses pourraient changer si la compagnie indienne rejoignait un jour la Star Alliance….
Pour assurer son développement long courrier, la compagnie intègre deux A 330-200 (cédés par Swiss), ce qui portera la flotte long courrier à 7 A330.
Tous vont être équipés de nouveaux fauteuils aussi bien en classe business qu’en classe Eco.
L’investissement s’élève à 30 millions d’euros.
Plan de réduction des coûts de 15%
Pour autant, si le nombre de passagers (5 millions) a connu une croissance de plus de 15% sur 2011 pour amener le chiffre d’affaires à près d’un milliard d’euros, la compagnie belge (toujours filiale à 45% de Lufthansa) accuse une perte de 80 millions d’euros.
En cause, la facture pétrole qui rajoute 45 millions d’euros de charge, les mouvements politiques des divers pays africains, notamment la Côte d’Ivoire qui ont créé un manque à gagner évalué à au moins 15 millions d’euros.
Bernard Gustin, le co-CEO de Brussels Airlines, prévoit donc un plan de réduction des coûts de 15% qui portera, entre autres, sur une réévaluation du réseau européen.
Mais il insiste : la filiale congolaise Korongo Airlines qui peine à obtenir les autorisations d’opérer et pèse environ 60 000 euros mensuel dans les comptes de Brussels Airlines, doit décoller en 2012.
La compagnie belge veut développer un réseau transafricain. Si ce n’est pas en RdC ou Brussels Airlines trouvera une autre base africaine…
En cause, la facture pétrole qui rajoute 45 millions d’euros de charge, les mouvements politiques des divers pays africains, notamment la Côte d’Ivoire qui ont créé un manque à gagner évalué à au moins 15 millions d’euros.
Bernard Gustin, le co-CEO de Brussels Airlines, prévoit donc un plan de réduction des coûts de 15% qui portera, entre autres, sur une réévaluation du réseau européen.
Mais il insiste : la filiale congolaise Korongo Airlines qui peine à obtenir les autorisations d’opérer et pèse environ 60 000 euros mensuel dans les comptes de Brussels Airlines, doit décoller en 2012.
La compagnie belge veut développer un réseau transafricain. Si ce n’est pas en RdC ou Brussels Airlines trouvera une autre base africaine…
Brussels Airlines en France
Belle progression (+ 19,5%) du nombre de passagers en provenance de France en 2011 pour Brussels Airlines avec 524 000 pax. Et ce, sans compter les passagers originaires du Nord de la France qui sont intégrés dans le quota belge.
57% des passagers origine France voyagent en point à point et 43% transitent à Bruxelles sur le réseau européen (40%) ou africain (60%).
La progression sur le réseau africain a été de 11%.
Les cinq premières destinations sont Dakar, Kinshasa, Abidjan, Yaoundé et Cotonou. Bamako lancée en novembre dernier enregistre des résultats prometteurs.
Thadée Nawrocki, le directeur France de Brussels Airlines, explique en partie le succès des opérations par la possibilité offerte aux passagers d’enregistrer leurs bagages à CDG 24 heures avant le départ - avec 9 kilos de bagages supplémentaires offerts.
57% des passagers origine France voyagent en point à point et 43% transitent à Bruxelles sur le réseau européen (40%) ou africain (60%).
La progression sur le réseau africain a été de 11%.
Les cinq premières destinations sont Dakar, Kinshasa, Abidjan, Yaoundé et Cotonou. Bamako lancée en novembre dernier enregistre des résultats prometteurs.
Thadée Nawrocki, le directeur France de Brussels Airlines, explique en partie le succès des opérations par la possibilité offerte aux passagers d’enregistrer leurs bagages à CDG 24 heures avant le départ - avec 9 kilos de bagages supplémentaires offerts.
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source: TourMag