Faisant suite à la demande de l'avocat des salariés de SeaFrance (LIRE ), le tribunal de commerce de Paris a décidé, mardi 3 janvier 2012, de reporter l'audience au lundi 9 janvier 2012.
La cour devra statuer sur le sort de la compagnie de ferries, filiale de la SNCF, et se prononcer sur la viabilité du projet de reprise déposé par les employés de la société par l'intermédiaire d'une société coopérative (Scop).
Lundi 3 janvier 2012, le gouvernement français avait fait part de son intention de soutenir le dossier de la Scop. Un volte-face alors que plusieurs ministres avaient fait part de leur hostilité durant les deux semaines précédentes.
Mais ce revirement provoque les foudres d'un concurrent de SeaFrance.
La cour devra statuer sur le sort de la compagnie de ferries, filiale de la SNCF, et se prononcer sur la viabilité du projet de reprise déposé par les employés de la société par l'intermédiaire d'une société coopérative (Scop).
Lundi 3 janvier 2012, le gouvernement français avait fait part de son intention de soutenir le dossier de la Scop. Un volte-face alors que plusieurs ministres avaient fait part de leur hostilité durant les deux semaines précédentes.
Mais ce revirement provoque les foudres d'un concurrent de SeaFrance.
P&O envisage de porter plainte
Selon des informations de l'AFP, la compagnie britannique P&O fait part de son intention de porter plainte auprès de l'Union européenne si jamais l'État français décidait de venir en aide à SeaFrance.
"Nous déposerons immédiatement une plainte auprès des autorités de Bruxelles au moindre signe de la poursuite des aides apportées par l'État français à cette entreprise", explique un porte-parole de P&O Ferries.
"Nous déposerons immédiatement une plainte auprès des autorités de Bruxelles au moindre signe de la poursuite des aides apportées par l'État français à cette entreprise", explique un porte-parole de P&O Ferries.
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source: TourMag