L’association des compagnies aériennes, le Bar, rappelle qu’il est du devoir de l’Etat d’assurer la bonne marche des aéroports tandis que Richard Vainopoulos, le président de Tourcom se réserve le droit de porter plainte, au nom de ses clients, contre la CGT Brinks à l’origine du mouvement de grève des agents de sécurité.
Jean-Pierre Sauvage, le président du BAR rappelle que les taxes passagers prélevées sur les billets d’avion par l’Etat servent à maintenir la bonne marche des aéroports que l'Etat a le devoir d'assurer la sécurité des passagers.
« Ces perturbations ont pour effet de retarder et souvent d’interdire la libre circulation des citoyens, qu’ils soient voyageurs professionnels ou privés. Elles ont des conséquences économiques pour les compagnies aériennes, les aéroports et leurs partenaires.
Il faut rappeler que les contrôles de sûreté dans les aéroports font partie des fonctions régaliennes de protection des populations contre les menaces terroristes. Elles font parties intégrantes des obligations de l’Etat ».
Pour autant, la non exécution de ces tâches « n’exonère pas l’Etat de ses obligations ».
Les compagnies aériennes dénoncent dans le même temps l’obligation « nouvelle » qui consisterait à informer les passagers des incidents probables dans exécution d’un service indépendant de leur contrôle comme le prévoit le projet de loi du député Eric Diard sur la mise en place obligatoire d’un service minimum.
« Il est curieux de constater que lorsqu’on prestataire de la chaîne des services est défaillant, ce serait aux compagnies aériennes d’en compenser les défauts ».
Et le président de Tourcom de dénoncer les conflits systématiques au moment des grands départs qui créent le chaos aux aéroports.
« Il faut que l’aérien soit soumis aux mêmes règles que le transport terrestre en cas de grève et, surtout, que les prestataires soient soumis à ces obligations : négociation avant un conflit, déclaration individuelle des grévistes 48 heures à l'avance et information des passagers sur l'état prévisible du trafic 24 heures avant la grève. »
Il est fort à parier que le médiateur du tourisme, tout nouvellement nommé, voit s’accumuler les dossiers à la suite de cette pagaille aux aéroports…
source: TourMag