Zouheir Ben Jemaa présidait aux destinées de la chaîne Caravansérail qu’il a quitté sans grand regret, dit-il. Grand voyageur devant l’éternel, il avait pour habitude de déambuler dans une ville où il se trouve avant de choisir un lieu pour se restaurer.
« Jamais seul », indique-t-il, la  discussion autour d’un plat m’apprend beaucoup et sur la cuisine et sur l’ambiance d’un restaurant.
Après ses études en France, Ben Jemaa a dirigé des hôtels dans le monde, il courtise la cuisine asiatique au Sheraton en Inde où il découvre les secrets des carry et autres épices, au gré de ses voyages, il butine dans toutes les sauces méditerranéennes, de l’Espagne à l’Italie, de la Yougoslavie à la Grèce…
« Jamais seul », indique-t-il, la  discussion autour d’un plat m’apprend beaucoup et sur la cuisine et sur l’ambiance d’un restaurant.
Après ses études en France, Ben Jemaa a dirigé des hôtels dans le monde, il courtise la cuisine asiatique au Sheraton en Inde où il découvre les secrets des carry et autres épices, au gré de ses voyages, il butine dans toutes les sauces méditerranéennes, de l’Espagne à l’Italie, de la Yougoslavie à la Grèce…
Plus tard, dans ses anciens Caravansérail, il affronte les fourneaux en amateur averti, goûte, expérimente et partage ses résultats. Une habitude qu’il prolonge dans sa maison en pleine campagne à Medjez el Bab, entourée d’oliviers, d’arbres fruitiers et autres arbustes et plantes potagères en compagnie d’amis à qui il fait découvrir plats.Â
Un jour, sa femme lui suggère de consigner ses recettes, la bonne idée fut suivie d’actes, le résultat est un livre de 144 pages qui commence par des retrouvailles , forcément autour de canapés chauds et froids et qui se termine par une tarte amandine, la seule recette sucrée, l’auteur avoue son manque d’intérêt pour les desserts.
Entre les deux, le lecteur voyage entre les salades aux légumes crus ou cuits, les différentes huiles, les soupes marocaines ou la paëlla espagnole, la Moussaka grecque en passant par les pâtes italiennes. La cuisine régionale tunisienne, telle la Radhkha de Nefta côtoie le Taboulé de l’Orient, bref le livre nous offre en plus des ballades à travers les pays du soleil, des rencontres avec des cuisines colorées et d’aspects appétissantes. Les photos souvent pleine page ou en double pages, de Abdelaziz Frikha rendent les couleurs des plats, le relief des aliments et invitent le lecteur sinon au rêve, du moins au désir de cuisiner.
Un jour, sa femme lui suggère de consigner ses recettes, la bonne idée fut suivie d’actes, le résultat est un livre de 144 pages qui commence par des retrouvailles , forcément autour de canapés chauds et froids et qui se termine par une tarte amandine, la seule recette sucrée, l’auteur avoue son manque d’intérêt pour les desserts.
Entre les deux, le lecteur voyage entre les salades aux légumes crus ou cuits, les différentes huiles, les soupes marocaines ou la paëlla espagnole, la Moussaka grecque en passant par les pâtes italiennes. La cuisine régionale tunisienne, telle la Radhkha de Nefta côtoie le Taboulé de l’Orient, bref le livre nous offre en plus des ballades à travers les pays du soleil, des rencontres avec des cuisines colorées et d’aspects appétissantes. Les photos souvent pleine page ou en double pages, de Abdelaziz Frikha rendent les couleurs des plats, le relief des aliments et invitent le lecteur sinon au rêve, du moins au désir de cuisiner.
Nous avons rencontré Zouheir Ben Jemaa qui nous éclaire davantage sur son livre.
TourisMag.com : Comment vous est venue l’idée du livre ?
Zouhair Ben Jemaa : Avec le golf, la cuisine a été toujours ma passion, de mes voyages en Inde et partout dans le monde, j’ai affiné mes goûts, développé un sens critique, puis mon métier d’hôtelier m’a permis de rencontrer des clients, des amis amateurs de cuisine, Véronique Couvin, cuisinière et auteur de livres culinaires qui a préfacé mon livre en fait partie, tous ces gens, ces rencontres m’ont montré le chemin... Depuis trois ans, j’ai commencé à trier dans la somme de recettes que j’ai consignées à la demande de ma femme, je vous confie que les recettes de « Cuisiner autrement » ne sont qu’une partie de ce que j’ai enregistré.
TourisMag.com : Qu’est-ce qui justifie le titre de « Cuisiner autrement » ?
Zouhair Ben Jemaa : Nous vivons dans un siècle où plusieurs paramètres doivent être pris en compte, la ligne, l’hygiène, l’allégement des sauces, la rapidité de l’exécution d’un plat, le coût des produits. De nos jours, on évite à raison les plats lourds, le gras etc. La femme n’est plus uniquement au foyer, l’homme doit partager les tâches en cuisine et puis et puis il y ‘a l’amour de préparer et de partager un plat.       Â
TourisMag.com : Vous affirmez que la cuisine est « un art culinaire » et non pas solitaire, d’où votre insistance sur la notion de convivialité et de complicité, comment sont exprimées ces nobles notions dans le livre ?      Â
Zouhair Ben Jemaa : Par les voyages à travers les plats de plusieurs pays, les discussions qu’ils déclenchent, les différents qu’ils entraînent. J’ai essayé de donner le plus de plaisir quand je recevais des amis, je continue à essayer, la réalisation du livre se situe dans le même fil de cette démarche. Quelle tristesse de manger seul.
TourisMag.com : Le livre semble rencontrer un succès éditorial.
Zouhair Ben Jemaa : Absolument, je vous confie qu’on me demande une traduction en arabe, mieux, un ami tunisien qui ouvre prochainement un restaurant de 800 couverts à Dubaï, m’a promis d’emprunter mes recettes.
 TourisMag.com : On attend une suite alors ?
Zouhair Ben Jemaa : Je vous annoncerai la surprise en temps voulu.
   « Cuisiner autrement » de Zouhair Ben Jemaa ; photos Abdelaziz Frikha