Rien à signaler d’inquiétant à Louxor si ce n’est l’absence notoire des groupes de touristes - notamment français - qui pourraient pourtant visiter cette région d’Egypte dans des conditions de confort et de quiétude exceptionnelles. Quelques individuels cependant savent y profiter.
Mais surtout, la visite des sites antiques, sans l’affluence habituelle de touristes, est beaucoup plus agréable. Bref, ils sont prêts à éteindre la moindre inquiétude des clients.
Imaginez le Nil dans la lumière dorée du petit matin.
Des montgolfières flottent au dessus du temple d’Hatchepsout.
Des touristes découvrent d’en haut l’antiquité, le fleuve nourricier et les paysans allant vaquer à leurs occupations. Vision éternelle de l’Egypte. Tout est normal.
Car si touristes il y a à Louxor, ils sont relativement peu nombreux : des retraités qui passent de longues vacances dans les hôtels, des touristes russes basés en Mer rouge et qui viennent visiter les temples pour la journée.
Pourtant tout est tranquille à Louxor, comme le témoigne, dans l’avion du retour, ce couple de la région parisienne parti en formule vol + logement au Winter Palace.
Ravi d’avoir assisté au premier mouvement de grève du personnel du palace : 24 heures pendant lesquelles les grévistes n’en finissaient pas de présenter leurs excuses aux clients pour finalement obtenir une augmentation de salaire de 30%…
Les professionnels d‘Havas Voyages aussi ont été surpris par la quiétude des lieux.
« Si on avait su que c’était aussi paisible, on aurait poussé davantage les croisières sur le Nil. Ce qui sera chose faite donéravant puisque les clients nous font davantage confiance lorsqu’on leur dit qu’on revient de la destination », m’indiquait une chef d’agence de la région Est.
Cette invitation à constater par soi-même la situation, Nahed Rizk, la directrice de l’Office de tourisme égyptien en France souhaite l'encourager pour les professionnels.
Samedi matin dernier, un B-777 d’Air Austral amenait tout de même à Louxor plus de 300 touristes inscrits chez différents TO.
Les vacances de Noël vont donc apporter une bouffée d’oxygène aux opérateurs touristiques et commerçants locaux mais pas assez.
Certains réceptifs comme O Nil estiment qu'ils tourneront à 50% de leurs capacités.
Le tourisme représente 4 millions d‘emplois directs en Egypte et entre 4 à 5 millions d‘emplois indirects….
source: TourMag