La Tunisie a été l’un des premiers pays méditerranéens à se lancer dans le tourisme golfique. Le premier parcours de golfe a été aménagé en 1924 sur les côtes de Carthage. Avec 250.000 greenfees (Ndlr: entrées dans les parcours de golfe) et 70.000 golfeurs par an en moyenne, soit 1,2% du marché européen, la destination se trouve aujourd’hui marginalisée au niveau du bassin méditerranéen. C’est que la Tunisie s’était endormie sur ses lauriers à l’heure où d’autres destinations concurrentes comme la Turquie, le Maroc et l’Egypte ont érigé le golfe au rang de produit touristique à part entière. Tel est le constat dressé par les professionnels du secteur touristique lors d’une table ronde ayant pour thème «Le golf en Tunisie : quel marketing pour quel produit?» tenue le week-end dernier à Tunis.
Lors de cette rencontre organisée par le magasine «Tourisme infos», les professionnels ont estimé unanimement que le nombre de parcours de golfe tunisiens reste insuffisants pour séduire un nombre importants d’adeptes de cette activité sportive. Une anecdote bien connue dans le milieu illustre parfaitement ce manque. Elle rapporte que suite à diverses sollicitations pour programmer la Tunisie parmi ces destinations golfiques, le dirigeant de l’un des grands tour-opérateur britanniques aurait tout simplement rétorqué: "Le jour où vous aurez au moins 250 trous, alors nous pourrons parler business». La Tunisie dispose aujourd’hui de 10 parcours opérationnels, correspondants à quelque 180 trous.
Dans ce chapitre, M. Habib Ferchichi, PDG de l’Agence Foncière Touristique (AFT) a fait savoir que cinq nouveaux parcours de golfe entreront en exploitation très bientôt. Mieux, cinq autres sont, selon lui, à l’étude.
La Tunisie ne pourra pas, toutefois, rattraper son retard par rapport à ses concurrents uniquement en doublant le nombre de ses parcours. La destination pâtit, en effet, d’un manque flagrant de liaisons aériennes avec les principaux marchés européennes émetteurs de golfeurs. « Nous sommes en train de perdre les marchés scandinaves qui sont très prometteurs en raisons de manque des liaisons aérienne », souligne Omrane Khélil, directeur du parcours de golfe de Monastir. Â
 Le déficit constaté au niveau de la promotion de la destination Tunisie en Europe, où le nombre de golfeurs est estimé à 3, 5 millions constitue également un frein au développement du tourisme golfique. «L’Europe compte environ 24 salons spécialisés aux quels la Tunisie ne participe qu’occasionnellement faute de moyens financiers», indique M. Khélil.
En réponse aux doléances des professionnels, M. Mohamed Maâli, directeur général de l’Office National du Tourisme Tunisien (ONTT) a précisé qu’un plan d’action a été adopté au niveau du Ministère de tutelle pour assurer le décollage de ce créneau. « Outre l’aménagement de dix nouveaux parcours de golfe, ce plan d’action prévoit l’intensification du marketing en Europe et le lancement de vols aériens liant la Tunisie aux marchés prometteurs », a-t-il déclaré.
Selon le directeur général de l’ONTT, le golf représente aujourd’hui un segment générateur de devises. Réputé pour être un bon client, le touriste-golfeur en vacances dépense, en effet, entre 50 et 100% de plus qu'un touriste ordinaire. Â
Lors de cette rencontre organisée par le magasine «Tourisme infos», les professionnels ont estimé unanimement que le nombre de parcours de golfe tunisiens reste insuffisants pour séduire un nombre importants d’adeptes de cette activité sportive. Une anecdote bien connue dans le milieu illustre parfaitement ce manque. Elle rapporte que suite à diverses sollicitations pour programmer la Tunisie parmi ces destinations golfiques, le dirigeant de l’un des grands tour-opérateur britanniques aurait tout simplement rétorqué: "Le jour où vous aurez au moins 250 trous, alors nous pourrons parler business». La Tunisie dispose aujourd’hui de 10 parcours opérationnels, correspondants à quelque 180 trous.
Dans ce chapitre, M. Habib Ferchichi, PDG de l’Agence Foncière Touristique (AFT) a fait savoir que cinq nouveaux parcours de golfe entreront en exploitation très bientôt. Mieux, cinq autres sont, selon lui, à l’étude.
La Tunisie ne pourra pas, toutefois, rattraper son retard par rapport à ses concurrents uniquement en doublant le nombre de ses parcours. La destination pâtit, en effet, d’un manque flagrant de liaisons aériennes avec les principaux marchés européennes émetteurs de golfeurs. « Nous sommes en train de perdre les marchés scandinaves qui sont très prometteurs en raisons de manque des liaisons aérienne », souligne Omrane Khélil, directeur du parcours de golfe de Monastir. Â
 Le déficit constaté au niveau de la promotion de la destination Tunisie en Europe, où le nombre de golfeurs est estimé à 3, 5 millions constitue également un frein au développement du tourisme golfique. «L’Europe compte environ 24 salons spécialisés aux quels la Tunisie ne participe qu’occasionnellement faute de moyens financiers», indique M. Khélil.
En réponse aux doléances des professionnels, M. Mohamed Maâli, directeur général de l’Office National du Tourisme Tunisien (ONTT) a précisé qu’un plan d’action a été adopté au niveau du Ministère de tutelle pour assurer le décollage de ce créneau. « Outre l’aménagement de dix nouveaux parcours de golfe, ce plan d’action prévoit l’intensification du marketing en Europe et le lancement de vols aériens liant la Tunisie aux marchés prometteurs », a-t-il déclaré.
Selon le directeur général de l’ONTT, le golf représente aujourd’hui un segment générateur de devises. Réputé pour être un bon client, le touriste-golfeur en vacances dépense, en effet, entre 50 et 100% de plus qu'un touriste ordinaire. Â