Les salariés grévistes de FRAM ont décidé de reconduire leur mouvement mercredi 14 décembre 2011. Ils dénoncent la suppression unilatérale de leur gratification annuelle par la direction de l'entreprise. Un procédé qu'ils jugent illégal.
A l'issue de leur assemblée générale, les salariés grévistes de FRAM Toulouse ont décidé de reconduire leur mouvement pour le mercredi 14 décembre 2011.
Ils ont entamé leur mouvement mercredi 13 décembre 2011, à l'appel de la CGT.
Ils revendiquent le maintien de leur gratification annuelle qui avait été supprimée par la direction "unilatéralement et sans avertir les salariés le 29 novembre dernier", selon Laye Simaka, Délégué Syndical CGT.
Il dénonce l'illégalité du procédé décidé le 29 novembre 2011. La prime devait initialement leur être versée le 15 décembre 2011.
"Les salariés ne sont pas responsables de la crise subit par le secteur du tourisme, argumente-t-il. Ils ont répondu présents à chaque fois lorsque l’entreprise a dû faire face à des problèmes tels que le tsunami au Japon ou le volcan en Islande."
Ils ont entamé leur mouvement mercredi 13 décembre 2011, à l'appel de la CGT.
Ils revendiquent le maintien de leur gratification annuelle qui avait été supprimée par la direction "unilatéralement et sans avertir les salariés le 29 novembre dernier", selon Laye Simaka, Délégué Syndical CGT.
Il dénonce l'illégalité du procédé décidé le 29 novembre 2011. La prime devait initialement leur être versée le 15 décembre 2011.
"Les salariés ne sont pas responsables de la crise subit par le secteur du tourisme, argumente-t-il. Ils ont répondu présents à chaque fois lorsque l’entreprise a dû faire face à des problèmes tels que le tsunami au Japon ou le volcan en Islande."
Près de 20 millions pour les actionnaires malgré des pertes
Les employés de FRAM s’estiment floués par leur direction qui a également décidé le gel de leurs salaires, malgré la revalorisation prévue du SMIC, en raison des pertes financières enregistrées en 2010.
Pourtant, comme l’explique Laye Simaka, "en 2010, les actionnaires ont reçu 17 millions d’euros de dividendes et se sont vus distribuer 3 millions d’euros supplémentaires en juillet 2011."
Selon le syndicat, 90% des 250 salariés de l’entreprise à Toulouse suivent le mouvement.
Pourtant, comme l’explique Laye Simaka, "en 2010, les actionnaires ont reçu 17 millions d’euros de dividendes et se sont vus distribuer 3 millions d’euros supplémentaires en juillet 2011."
Selon le syndicat, 90% des 250 salariés de l’entreprise à Toulouse suivent le mouvement.
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source: TourMag