Une grande partie des salariés de FRAM Toulouse sont en grève mardi 13 décembre 2011 à l'appel de la CGT. Ils dénoncent la suppression unilatérale de leur gratification annuelle par la direction de l'entreprise. Un procédé qu'ils jugent illégal.
Les salariés de FRAM Toulouse sont en grève ce mardi 13 décembre 2011, à l’appel de la section syndicale CGT de l’entreprise.
Ils revendiquent le maintien de leur gratification annuelle qui avait été supprimée par la direction "unilatéralement et sans avertir les salariés le 29 novembre dernier", selon Laye Simaka, Délégué Syndical CGT.
Il dénonce l'illégalité du procédé décidé le 29 novembre 2011. La prime devait initialement leur être versée le 15 décembre 2011.
"Les salariés ne sont pas responsables de la crise subit par le secteur du tourisme, argumente-t-il. Ils ont répondu présents à chaque fois lorsque l’entreprise a dû faire face à des problèmes tels que le tsunami au Japon ou le volcan en Islande."
Ils revendiquent le maintien de leur gratification annuelle qui avait été supprimée par la direction "unilatéralement et sans avertir les salariés le 29 novembre dernier", selon Laye Simaka, Délégué Syndical CGT.
Il dénonce l'illégalité du procédé décidé le 29 novembre 2011. La prime devait initialement leur être versée le 15 décembre 2011.
"Les salariés ne sont pas responsables de la crise subit par le secteur du tourisme, argumente-t-il. Ils ont répondu présents à chaque fois lorsque l’entreprise a dû faire face à des problèmes tels que le tsunami au Japon ou le volcan en Islande."
Près de 20 millions pour les actionnaires malgré des pertes
Les employés de FRAM s’estiment floués par leur direction qui a également décidé le gel de leurs salaires, malgré la revalorisation prévue du SMIC, en raison des pertes financières enregistrées en 2010.
Pourtant, comme l’explique Laye Simaka, "en 2010, les actionnaires ont reçu 17 millions d’euros de dividendes et se sont vus distribuer 3 millions d’euros supplémentaires en juillet 2011."
Selon le syndicat, 90% des 250 salariés de l’entreprise à Toulouse suivent le mouvement.
Ils sont actuellement réunis en assemblée générale afin de décider "si l’action va se poursuivre et surtout si elle va se durcir dans les jours à venir."
Pourtant, comme l’explique Laye Simaka, "en 2010, les actionnaires ont reçu 17 millions d’euros de dividendes et se sont vus distribuer 3 millions d’euros supplémentaires en juillet 2011."
Selon le syndicat, 90% des 250 salariés de l’entreprise à Toulouse suivent le mouvement.
Ils sont actuellement réunis en assemblée générale afin de décider "si l’action va se poursuivre et surtout si elle va se durcir dans les jours à venir."
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source: TourMag