Selon les premiers éléments qui filtrent d’une étude sur «le développement de la thalassothérapie en Tunisie à l’horizon 2020», la Tunisie dispose de tous les atouts pour devenir la première destination mondiale de thalassothérapie. Il est vrai que la Tunisie est en seconde position, après la France. Néanmoins, selon plusieurs spécialistes et experts, la France draine 320 curistes par an dont 90% sont des Français, alors que la Tunisie accueille quelque 250.000 curistes par an dont 50% d’Européens de différentes nationalités : Français, Belges et Suisses. Par contre, les Tunisiens ne représentent qu’à peine 5% du total des curistes.
L’étude réalisée par un Bureau d’études international a toutefois conditionné la percée de la Tunisie par une montée en gamme du produit. Le diagnostic de la filière fait ressortir que si « la France compte huit centres certifiés, sur 52, la Tunisie elle, n’en compte que deux sur 34. Or, la certification est à la fois un garant de qualité auprès de la clientèle et un instrument de communication marketing pour les centres.
L’état des lieux de la filière fait ressortir que la France et le Maroc offrent un produit élargi qui répond à des critères physiques et psychologiques de la demande, alors que le produit tunisien est un produit formel, incorporant essentiellement les cures de thalassothérapie et des services accessoires permettant l’accès à ce produit tels que les hôtels, le transport aérien et le transfert
En matière de communication et de promotion, le rapport souligne l’absence de cellules commerciales propres aux centres de thalasso. « En général, la direction ou le service commercial de l’hôtel prend en charge cette opération puisqu’en général les hôtels tunisiens dotés d’un centre de thalassothérapie mettent en exergue le produit Thalasso comme argument pour mieux vendre l’hôtel. Partant, les moyens de promotion et de communication utilisés sont les mêmes que ceux utilisés pour la commercialisation de l’hôtel, puisque le centre est commercialisé en parallèle à l’hôtel comme un service de choix offert aux clients de l’hôtel.
L’étude souligne que l’offre tunisienne est composée d’une quarantaine de centres répartis sur les principales zones touristiques avec une palme d’or pour Djerba et Nabeul/Hammamet qui accaparent respectivement 41% et 32% de l’ensemble des centres en Tunisie. Des centres qui totalisent, « un nombre de 1.496 cabines de soins offrant une capacité de traitement de 4.909 curistes par jour. Des centres dont la plupart, sinon tous, sont situés dans des zones touristiques, à concurrence de 54% dans des unités hôtelières de catégorie 5 étoiles et à concurrence de 46% dans des unités hôtelières de catégorie 4 étoiles.
La destination Tunisie n’envisage pas en rester là . Une vingtaine de centres sont en cours de réalisation, ou à stade de l’étude. Ce qui portera le nombre de centres à une soixantaine à l’horizon 2020, avec évidemment un impact certain sur les recettes en devises et le nombre d’emplois directs et indirects dans le secteur touristique
Pour ce qui est de l’apport en devises, l’étude préconise que la vingtaine de nouveaux centres de thalassothérapie auraient un apport moyen en devises, comparable à celui des anciens centres, soit une moyenne de 32.266 DT, pour les centres situés dans des unités cinq étoiles, contre une moyenne de 17.813 DT, pour les centres restants. Et, à l’horizon 2020, la contribution de l’ensemble des centres de thalassothérapie en Tunisie serait de 151,2 MDT par an environ (à dinars constants), contre une contribution actuelle de 37.500.000DT par an.
Quant aux emplois à générer, les estimations de l’étude tablent sur 65 emplois directs et indirects dans chaque nouveau centre, soit environ un total de 1.233 emplois pour l’ensemble des nouveaux centres, répartis à concurrence de 52% emplois directs dans les centres et 48% d’emplois indirects dans les activités touristiques.
L’étude réalisée par un Bureau d’études international a toutefois conditionné la percée de la Tunisie par une montée en gamme du produit. Le diagnostic de la filière fait ressortir que si « la France compte huit centres certifiés, sur 52, la Tunisie elle, n’en compte que deux sur 34. Or, la certification est à la fois un garant de qualité auprès de la clientèle et un instrument de communication marketing pour les centres.
L’état des lieux de la filière fait ressortir que la France et le Maroc offrent un produit élargi qui répond à des critères physiques et psychologiques de la demande, alors que le produit tunisien est un produit formel, incorporant essentiellement les cures de thalassothérapie et des services accessoires permettant l’accès à ce produit tels que les hôtels, le transport aérien et le transfert
En matière de communication et de promotion, le rapport souligne l’absence de cellules commerciales propres aux centres de thalasso. « En général, la direction ou le service commercial de l’hôtel prend en charge cette opération puisqu’en général les hôtels tunisiens dotés d’un centre de thalassothérapie mettent en exergue le produit Thalasso comme argument pour mieux vendre l’hôtel. Partant, les moyens de promotion et de communication utilisés sont les mêmes que ceux utilisés pour la commercialisation de l’hôtel, puisque le centre est commercialisé en parallèle à l’hôtel comme un service de choix offert aux clients de l’hôtel.
L’étude souligne que l’offre tunisienne est composée d’une quarantaine de centres répartis sur les principales zones touristiques avec une palme d’or pour Djerba et Nabeul/Hammamet qui accaparent respectivement 41% et 32% de l’ensemble des centres en Tunisie. Des centres qui totalisent, « un nombre de 1.496 cabines de soins offrant une capacité de traitement de 4.909 curistes par jour. Des centres dont la plupart, sinon tous, sont situés dans des zones touristiques, à concurrence de 54% dans des unités hôtelières de catégorie 5 étoiles et à concurrence de 46% dans des unités hôtelières de catégorie 4 étoiles.
La destination Tunisie n’envisage pas en rester là . Une vingtaine de centres sont en cours de réalisation, ou à stade de l’étude. Ce qui portera le nombre de centres à une soixantaine à l’horizon 2020, avec évidemment un impact certain sur les recettes en devises et le nombre d’emplois directs et indirects dans le secteur touristique
Pour ce qui est de l’apport en devises, l’étude préconise que la vingtaine de nouveaux centres de thalassothérapie auraient un apport moyen en devises, comparable à celui des anciens centres, soit une moyenne de 32.266 DT, pour les centres situés dans des unités cinq étoiles, contre une moyenne de 17.813 DT, pour les centres restants. Et, à l’horizon 2020, la contribution de l’ensemble des centres de thalassothérapie en Tunisie serait de 151,2 MDT par an environ (à dinars constants), contre une contribution actuelle de 37.500.000DT par an.
Quant aux emplois à générer, les estimations de l’étude tablent sur 65 emplois directs et indirects dans chaque nouveau centre, soit environ un total de 1.233 emplois pour l’ensemble des nouveaux centres, répartis à concurrence de 52% emplois directs dans les centres et 48% d’emplois indirects dans les activités touristiques.