•   6,9 millions d’entrées, 34,986 millions de nuitées et 3, 40 milliards de dinars de recettes
L’industrie touristique tunisienne a bien résisté à la déprime de l’économie mondiale en 2009 avec 6,9 millions d’entrées, soit une baisse de 2,1% de visiteurs, selon un bilan officiel établi par l’Office National du Tourisme Tunisien (ONTT). La Tunisie fait ainsi mieux que plusieurs autres destinations méditerranéennes, dont l’Espagne, la France et Malte. En termes de nuitées, l’année écoulée s’est soldée par ,986 millions de nuitées, soit une baisse de 8,2%. On enregistre également une régression du taux d’occupation des hôtels de l’ordre de 3,6% par rapport à 2008.
Pour ce qui est des recettes, la Tunisie a clôturé l’année 2009 avec une croissance de 2,1% par rapport à l’année précédentes, et ce avec 3406 millions de dinars. Globalement, le tourisme tunisien a tiré son épingle du jeu. Cet heureux bilan est le résultat du rush des touristes Libyens et Algériens sur la Tunisie. Avec 3 millions de touristes, soit une croissance de 12,9%, la Libye vient en tête des pays émetteurs de touristes vers la Tunisie. Le marché algérien n’a connu, quant à lui qu’une baisse de 0,7% l’an passé (presque un million de touristes).
Les données de 2009 font également ressortir une régression de la clientèle européenne, et surtout celle de l’Europe centrale et orientale (– 30 % à – 40 %), dont les monnaies ont été fortement dévaluées. A l’échelle européenne on enregistre des régressions sur tous les marchés à l’exception des marchés britannique, turc et luxembourgeois, qui ont connu des croissances respectives de 8,1%, 4,1% et 4,2%.
Le plus important marché touristique européen pour la Tunisie, la France en l’occurrence, a connu une régression de 3,6%. L’Allemagne a enregistré une baisse de 7,2%, l’Espagne de 13,9% alors que l’Italie a chuté de 13,7%. C’est dire que la destination Tunisie a été, encore une fois, sauvée par le tourisme de voisinage. Mais s’il est vrai que ces règles de bon voisinage ont représenté un matelas providentiel pour la Tunisie, il n’en demeure pas moins que la destination est appelé a reconquérir les marchés européens qui constituaient jusqu’à un temps récent le principal réservoir de touristes pour la Tunisie, avec une proportion proche de 80%. Et pour cause : Nos voisins maghrébins ne font pratiquement pas, selon les professionnels, faire tourner les hôtels, les compagnies aériennes et les agences des voyages puisqu’ils privilégient en grande partie la location de maisons comme mode d’hébergement et les déplacements personnels par voie terrestre.
                                 Â
Selon les professionnels, la baisse du nombre des visiteurs originaires du vieux continent, qui se poursuit depuis plusieurs années sur plusieurs marchés, n’est pas uniquement liée à la crise économique mondiale. Elle découle notamment d’une mauvaise qualité de services, d’un ciel encore hermétique face aux compagnies low-cost et d’une monoculture balnéaire et estivale qui semble plafonner.
Autre faiblesse montrée du doigt par les professionnels du secteur: le maigre budget alloué à la promotion du produit tunisien. Le pays consacre, bon an, mal an, quelque 20 millions d’euros aux actions promotionnelles, contre plus de 100 millions d’euros pour le Maroc. Autant dire que M. Slim Tlatli, nouveau ministre du Tourisme, a fort à faire pour combler ces lacunes structurelles persistantes et relancer un secteur qui représente 6% du PIB et génère 380.000 emplois.
Â
L’industrie touristique tunisienne a bien résisté à la déprime de l’économie mondiale en 2009 avec 6,9 millions d’entrées, soit une baisse de 2,1% de visiteurs, selon un bilan officiel établi par l’Office National du Tourisme Tunisien (ONTT). La Tunisie fait ainsi mieux que plusieurs autres destinations méditerranéennes, dont l’Espagne, la France et Malte. En termes de nuitées, l’année écoulée s’est soldée par ,986 millions de nuitées, soit une baisse de 8,2%. On enregistre également une régression du taux d’occupation des hôtels de l’ordre de 3,6% par rapport à 2008.
Pour ce qui est des recettes, la Tunisie a clôturé l’année 2009 avec une croissance de 2,1% par rapport à l’année précédentes, et ce avec 3406 millions de dinars. Globalement, le tourisme tunisien a tiré son épingle du jeu. Cet heureux bilan est le résultat du rush des touristes Libyens et Algériens sur la Tunisie. Avec 3 millions de touristes, soit une croissance de 12,9%, la Libye vient en tête des pays émetteurs de touristes vers la Tunisie. Le marché algérien n’a connu, quant à lui qu’une baisse de 0,7% l’an passé (presque un million de touristes).
Les données de 2009 font également ressortir une régression de la clientèle européenne, et surtout celle de l’Europe centrale et orientale (– 30 % à – 40 %), dont les monnaies ont été fortement dévaluées. A l’échelle européenne on enregistre des régressions sur tous les marchés à l’exception des marchés britannique, turc et luxembourgeois, qui ont connu des croissances respectives de 8,1%, 4,1% et 4,2%.
Le plus important marché touristique européen pour la Tunisie, la France en l’occurrence, a connu une régression de 3,6%. L’Allemagne a enregistré une baisse de 7,2%, l’Espagne de 13,9% alors que l’Italie a chuté de 13,7%. C’est dire que la destination Tunisie a été, encore une fois, sauvée par le tourisme de voisinage. Mais s’il est vrai que ces règles de bon voisinage ont représenté un matelas providentiel pour la Tunisie, il n’en demeure pas moins que la destination est appelé a reconquérir les marchés européens qui constituaient jusqu’à un temps récent le principal réservoir de touristes pour la Tunisie, avec une proportion proche de 80%. Et pour cause : Nos voisins maghrébins ne font pratiquement pas, selon les professionnels, faire tourner les hôtels, les compagnies aériennes et les agences des voyages puisqu’ils privilégient en grande partie la location de maisons comme mode d’hébergement et les déplacements personnels par voie terrestre.
                                 Â
Selon les professionnels, la baisse du nombre des visiteurs originaires du vieux continent, qui se poursuit depuis plusieurs années sur plusieurs marchés, n’est pas uniquement liée à la crise économique mondiale. Elle découle notamment d’une mauvaise qualité de services, d’un ciel encore hermétique face aux compagnies low-cost et d’une monoculture balnéaire et estivale qui semble plafonner.
Autre faiblesse montrée du doigt par les professionnels du secteur: le maigre budget alloué à la promotion du produit tunisien. Le pays consacre, bon an, mal an, quelque 20 millions d’euros aux actions promotionnelles, contre plus de 100 millions d’euros pour le Maroc. Autant dire que M. Slim Tlatli, nouveau ministre du Tourisme, a fort à faire pour combler ces lacunes structurelles persistantes et relancer un secteur qui représente 6% du PIB et génère 380.000 emplois.
Â