La tâche ne sera pas facile d’autant plus que l’inscription d’un seul site sur la liste du patrimoine culturel mondial nécessite des démarches qui s’étalent en moyenne sur une année, mais les ministres du Tourisme et de la Culture y tiennent comme à la prunelle de leurs yeux. Mehdi Houas (Tourisme) et Ezzeddine Bechaouch (Culture) ont entamé mercredi la bataille pour inscrire quelque 45 nouveaux sites tunisiens sur le patrimoine mondial de l’Unesco. Estimant que l’Italie qui compte déjà 50 sites répertoriés comme étant patrimoine mondial n’a rien à envier à la Tunisie, les deux ministres n’y vont pas de main morte bien qu’ils soient sur le départ. Ex-conseiller spécial du sous-directeur général de l’Unesco de la Culture pour le Cambodge, les Balkans et la Palestine, M. Bechaouch connaît sur les bouts des doigts les procédures.
Mehdi Houas compte, quant à lui, sur cette initiative pour réanimer le tourisme culturel et allonger la saison touristique.
La liste définitive des sites n’a pas été arrêté, mais les ministres ont déjà dévoilé plusieurs sites comme Le Ribat de Monastir, Lamta, La Chebba, Mahrès , la mosquée de la ville de Sfax , et les sites archéologiques de Thyna, Thala Jbeniana ou encore le fort de Kerkennah et Djebel Chaâmbi.