Plusieurs centaines d’Italiens se sont rendus dimanche et lundi à Hammamet (60 km au sud de Tunis) pour participer à la commémoration le 19 janvier du 10ème anniversaire du décès de Bettino Craxi, ancien président du Conseil des ministres italien. Outre une délégation comportant plus de 150 personnes conduite par Massimo Perari, président de l’Association "Les Amis de la Fondation Craxi, de nombreux italiens résidant en Tunisie ont pris part à la cérémonie. Plusieurs officiels italiens et tunisiens ont aussi été au rendez-vous il s’agit notamment de Le ministre italien des Affaires étrangères Franco Frattini et des ministres italiens de la Fonction publique et du Travail, et tunisiens des Affaires étrangères et du Tourisme.
Les italiens se sont recueillis sur la tombe de l'ancien chef de gouvernement au cimetière marin de Hammamet, station huppée où il a résidé en exil de 1994 jusqu'à sa mort le 19 janvier 2000.
Controversé dans son pays et qualifié de "grand ami" en Tunisie, Bettino Craxi passait souvent ses vacances dans sa luxueuse villa d'Hamammet, avant de s'y réfugier pour échapper à la justice italienne, qui l'avait condamné par contumace à un total de 27 ans de prison dans diverses affaires de corruption et de financement illicite du PSI.
Atteint par le diabète, il essaya en vain d'obtenir un sauf-conduit pour rentrer en Italie et mourut le 19 janvier 2000 des suites de sa maladie à l'hôpital militaire de Tunis. Il a été Premier secrétaire du Parti socialiste italien (PSI) de 1976 à 1993 et fut le premier président du Conseil socialiste de 1983 à 1987.
Les italiens se sont recueillis sur la tombe de l'ancien chef de gouvernement au cimetière marin de Hammamet, station huppée où il a résidé en exil de 1994 jusqu'à sa mort le 19 janvier 2000.
Controversé dans son pays et qualifié de "grand ami" en Tunisie, Bettino Craxi passait souvent ses vacances dans sa luxueuse villa d'Hamammet, avant de s'y réfugier pour échapper à la justice italienne, qui l'avait condamné par contumace à un total de 27 ans de prison dans diverses affaires de corruption et de financement illicite du PSI.
Atteint par le diabète, il essaya en vain d'obtenir un sauf-conduit pour rentrer en Italie et mourut le 19 janvier 2000 des suites de sa maladie à l'hôpital militaire de Tunis. Il a été Premier secrétaire du Parti socialiste italien (PSI) de 1976 à 1993 et fut le premier président du Conseil socialiste de 1983 à 1987.