La Tunisie a enregistré cette semaine trois nouveaux cas de décès dus à la grippe A (H1N1), a-t-on appris, hier, auprès du ministère de la Santé publique. Deux nouveaux cas de décès ont été enregistrés à Sfax alors que le troisième cas a eu lieu à Sousse Les personnes décédées sont un enfant de dix ans, un jeune homme âgé de 30 ans et un homme âgé de 42 ans. L’enfant de dix ans n'appartenait pas à un groupe à risques, un fait rare dans nos murs. Ces trois nouvelles victimes portent le nombre total des décès provoqués par la grippe mexicaine à 21 depuis l’apparition de la maladie en Tunisie en juin 2009. Le nombre de cas confirmés de personnes atteintes par le virus, à quant à lui, a atteint plus de 4000 à l’échelle nationale. Quelque 600 hospitalisations ont été enregistrées, dont 20% en services de réanimation.
Tout en rappelant que la grippe porcine est moins sévère que la grippe saisonnière qui fait bon an mal an plus de 4000 morts en Tunisie, le Ministère de la Santé Publique vient de lancer une campagne de sensibilisation des personnes à risques, notamment les femmes enceintes, quant à la nécessité de se faire vacciner contre la grippe porcine. En plus des spots radiophoniques et télévisés, une campagne d’affichage urbain vient de démarrer. A ce jour, 10.000 femmes enceintes tunisiennes seulement ont été vaccinées sur un total de 150 mille personnes, selon le Dr. Mongi Hamrouni, directeur général des soins de santé de base
La grossesse constitue un terrain prédisposant aux complications pour la grippe A avec un risque cinq fois plus élevé selon les dernières données de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Le risque maternel est plus élevé à partir du 2ème trimestre. Selon les données de la littérature scientifique, l’incidence et la gravité de la grippe augmentent avec la grossesse aussi bien pour la future mère (problèmes respiratoires par diminution de la capacité respiratoire, surinfection accrue par diminution des défenses immunitaires) que pour le fœtus: le risque d’accouchement prématuré est multiplié par quatre.
La désaffection des femmes enceintes pour le vaccin anti-grippe A (H1N1) est due aux rumeurs qui circulent sur les effets indésirables d’un vaccin qui aurait été fait à la va-vite.
A cet effet, le Pr. Mohamed lakhal , président du Centre national de pharmaco-vigilance
précise que tout médicament, y compris le vaccin, peut avoir des effets secondaires mais dans le cas du vaccin contre la grippe A (H1N1) tous les tests effectués ont révélé des effets secondaires minimes. 98% des effets secondaires enregistrés sont, en effet, des effets indésirables «par coïncidence» et que 2% sont dus à des problèmes d’allergie à l’albumine et des syndromes pseudo-grippaux.
Le Pr. Lakhal rappelle que la baisse de la température prévue en janvier favorise la propagation de ce virus. «Il pourrait bien y avoir un 2ème, voire un 3ème passage de la pandémie après la fin du premier pic », insiste-t-il.
La grippe porcine a jusqu’ici tué plus de 12220 personnes cette année en 2009, selon le dernier bilan de l’OMS.
Tout en rappelant que la grippe porcine est moins sévère que la grippe saisonnière qui fait bon an mal an plus de 4000 morts en Tunisie, le Ministère de la Santé Publique vient de lancer une campagne de sensibilisation des personnes à risques, notamment les femmes enceintes, quant à la nécessité de se faire vacciner contre la grippe porcine. En plus des spots radiophoniques et télévisés, une campagne d’affichage urbain vient de démarrer. A ce jour, 10.000 femmes enceintes tunisiennes seulement ont été vaccinées sur un total de 150 mille personnes, selon le Dr. Mongi Hamrouni, directeur général des soins de santé de base
La grossesse constitue un terrain prédisposant aux complications pour la grippe A avec un risque cinq fois plus élevé selon les dernières données de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Le risque maternel est plus élevé à partir du 2ème trimestre. Selon les données de la littérature scientifique, l’incidence et la gravité de la grippe augmentent avec la grossesse aussi bien pour la future mère (problèmes respiratoires par diminution de la capacité respiratoire, surinfection accrue par diminution des défenses immunitaires) que pour le fœtus: le risque d’accouchement prématuré est multiplié par quatre.
La désaffection des femmes enceintes pour le vaccin anti-grippe A (H1N1) est due aux rumeurs qui circulent sur les effets indésirables d’un vaccin qui aurait été fait à la va-vite.
A cet effet, le Pr. Mohamed lakhal , président du Centre national de pharmaco-vigilance
précise que tout médicament, y compris le vaccin, peut avoir des effets secondaires mais dans le cas du vaccin contre la grippe A (H1N1) tous les tests effectués ont révélé des effets secondaires minimes. 98% des effets secondaires enregistrés sont, en effet, des effets indésirables «par coïncidence» et que 2% sont dus à des problèmes d’allergie à l’albumine et des syndromes pseudo-grippaux.
Le Pr. Lakhal rappelle que la baisse de la température prévue en janvier favorise la propagation de ce virus. «Il pourrait bien y avoir un 2ème, voire un 3ème passage de la pandémie après la fin du premier pic », insiste-t-il.
La grippe porcine a jusqu’ici tué plus de 12220 personnes cette année en 2009, selon le dernier bilan de l’OMS.