Le ministre du Tourisme tunisien, Mehdi Houas, a annoncé mardi 29 novembre qu’un Conseil Interministériel (CIM) prévu avant la fin de la semaine en cours prendra la décision tant attendue de la réduction des axes sur l’accueil des croisiéristes au port de La Goulette. «Un CIM transport-tourisme se réunira d’ici vendredi pour décider la réduction de la taxe instaurée il y a quelques années sur l’accueil des croisiéristes », a-t-il affirmé.
M. Houas , qui s’est exprimé à l’occasion d’une rencontre sur la gestion des croisiéristes en présence de représentants de la Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV), des syndicats professionnels des commerçants de l’artisanat et des agences de voyages spécialisées dans le réceptif des croisiéristes, a expliqué que cette taxe de 5 euros par passager est la plus élevée dans le bassin méditerranéen, indiquant qu’elle ne dépasse pas un ou deux euros dans les autres destinations de croisières.
Instaurée sous le règne du président déchu Ben Ali, cette taxe allait droit dans les caisses de de l’OMMP (l’Office de la marine marchande et des ports) et surtout de la société Goulette Shipping Cruises, ancienne propriété de Sakhr El Matri, gendre de Ben Ali.
Cette décision intervient suite à la menace lancée par MSC Cruises, n°2 des croisières sur la Tunisie avec 4 bateaux hebdomadaires en haute saison, de l’annulation de ses escales tunisiennes à partir de 2013 en raison au cas où la taxe ne sera pas réduite.