La Fédération Tunisienne de l’Hôtellerie a communiqué le jeudi 24 novembre 2011 aux trois principaux partis politiques appelés à diriger le pays pour la période à venir (Ennahdha, CPR et Ettakatol) ses appréciations sur le profil du futur ministre qui aura en charge le secteur du Tourisme. N’ayant enregistré aucune réaction de la part des destinataires, la Fédération tient à porter à la connaissance de l’opinion publique le contenu du message adressé :
« L’activité touristique subissant un marasme reconnu par tous les opérateurs du secteur et toutes les autorités de notre pays, cette situation exceptionnelle exige de prendre des mesures exceptionnelles. Le ministre du Tourisme du prochain gouvernement doit justifier d’une expérience et d’une notoriété dans le domaine, surtout que sa mission sera de courte durée. En effet, et l’expérience l’a prouvée, un étranger au domaine, quels que soient son intelligence et ses diplômes, ne peut, en une année, imaginer et appliquer les solutions adéquates aux difficultés que traverse le secteur.
Le futur premier responsable d’un secteur que toutes les instances qualifient de stratégique, doit être immédiatement opérationnel. Rassurant et crédible auprès des opérateurs nationaux et étrangers, notamment les grands tour-opérateurs, il devra agir en étroite collaboration avec les professionnels pour faire retrouver à notre pays sa place de destination phare de la Méditerranée.
En d’autres termes, le nouveau ministre du Tourisme incarnera, pour bon nombre de professionnels du tourisme, le phare dans la tempête que connaît actuellement le tourisme tunisien. En véritable professionnel du tourisme, il recueillera alors rapidement le support et le soutien de toute la profession qui mettra tout en œuvre, avec ses moyens et ses hommes, pour redresser la barre et redonner au tourisme tunisien sa véritable place dans l’économie de notre pays »