Des ventes en recul de 7%, un nombre de voyageurs en baisse de 2,8%, des long-courriers pénalisés, l'année touristique, achevée fin octobre, a subi de plein fouet les effets de la crise, selon l'Association des tour-opérateurs français (Ceto). Les tour-opérateurs ont fait voyager du 1er novembre 2008 au 31 octobre 2009 7,1 millions de clients (-2,8%) pour un volume d'affaires de 5,2 milliards (-7%). La recette unitaire moyenne a atteint 736 euros (-4,3%), selon le bilan annuel publié mercredi par le Ceto à la Plagne (Savoie).
« C'est moins pire que ce qu'on aurait pensé. On a pu limiter les dégâts grâce notamment à une profession qui est de plus en plus réactive en terme d'ajustement des stocks et de prix", a déclare René-Marc Chikli, le président du Ceto.« Des promotions en août sur les long-courriers. On n'avait pas vu cela depuis 10 ans! », s'est-il exclamé.
« Cet été on a eu par exemple peu d'écart entre une semaine sur le bassin méditerranéen dans un hôtel de très bon niveau par rapport à une semaine en République dominicaine», a ajouté M. Chikli.
Les voyages à forfait ont totalisé 4,64 millions de clients (-7,2%) pour un volume d'affaires en repli de 9,5% à 4,3 milliards d'euros.
La France a reculé de 1% en trafic et de 1,7% en chiffre d'affaires (397 millions d'euros) mais elle reste la première destination (860.000 clients) devant la Tunisie (près de 600.000).
Les destinations moyen-courriers ont enregistré des reculs respectifs de 8 et 9,2%. Le long-courrier a vu le nombre de clients baisser de 10% et celui de son chiffre d'affaires de 11,6% (-19,1% l'été dernier).
Parmi les pays qui ont souffert, les Antilles françaises ont plongé de 20,1% en raison des grèves au premier trimestre, l'Italie de 20,4% ou l'Espagne de 13,4%.
Globalement, la Tunisie reste en tête des destinations étrangères, avec près de 600.000 voyageurs (-3,6%) devant le Maroc 460.000 (-9%).
Concernant les vols secs, la situation est meilleure avec près de 2,5 millions de passagers (+6,6%) pour un chiffre d'affaires de 957 millions d'euros (+6,4%). Les Etats-Unis ont enregistré un véritable boom (+24,2%) dû à l'euro fort.
M. Chikli affirme qu'en "octobre, on était encore à -16% par rapport à l'an dernier" mais on assiste à un rattrapage "extrêmement fort" des retards de réservations "dans un marché sans visibilité".
"On voit Noël comme la Toussaint se vendre une semaine avant le départ. Ce sera la même chose pour février", a-t-il dit.
Pour 2010, le président du Ceto relève deux améliorations par rapport à l'an dernier: des prises de commandes des groupes pour l'été légèrement positives ainsi que des marchés britannique et allemand qui affichent "un certain optimisme". Ces signes, selon lui, laissent présager un été 2010 qui fasse sortir du "marasme qu'on a connu en 2009".
Des ventes en recul de 7%, un nombre de voyageurs en baisse de 2,8%, des long-courriers pénalisés, l'année touristique, achevée fin octobre, a subi de plein fouet les effets de la crise, selon l'Association des tour-opérateurs français (Ceto). Les tour-opérateurs ont fait voyager du 1er novembre 2008 au 31 octobre 2009 7,1 millions de clients (-2,8%) pour un volume d'affaires de 5,2 milliards (-7%). La recette unitaire moyenne a atteint 736 euros (-4,3%), selon le bilan annuel publié mercredi par le Ceto à la Plagne (Savoie).
« C'est moins pire que ce qu'on aurait pensé. On a pu limiter les dégâts grâce notamment à une profession qui est de plus en plus réactive en terme d'ajustement des stocks et de prix", a déclare René-Marc Chikli, le président du Ceto.« Des promotions en août sur les long-courriers. On n'avait pas vu cela depuis 10 ans! », s'est-il exclamé.
« Cet été on a eu par exemple peu d'écart entre une semaine sur le bassin méditerranéen dans un hôtel de très bon niveau par rapport à une semaine en République dominicaine», a ajouté M. Chikli.
Les voyages à forfait ont totalisé 4,64 millions de clients (-7,2%) pour un volume d'affaires en repli de 9,5% à 4,3 milliards d'euros.
La France a reculé de 1% en trafic et de 1,7% en chiffre d'affaires (397 millions d'euros) mais elle reste la première destination (860.000 clients) devant la Tunisie (près de 600.000).
Les destinations moyen-courriers ont enregistré des reculs respectifs de 8 et 9,2%. Le long-courrier a vu le nombre de clients baisser de 10% et celui de son chiffre d'affaires de 11,6% (-19,1% l'été dernier).
Parmi les pays qui ont souffert, les Antilles françaises ont plongé de 20,1% en raison des grèves au premier trimestre, l'Italie de 20,4% ou l'Espagne de 13,4%.
Globalement, la Tunisie reste en tête des destinations étrangères, avec près de 600.000 voyageurs (-3,6%) devant le Maroc 460.000 (-9%).
Concernant les vols secs, la situation est meilleure avec près de 2,5 millions de passagers (+6,6%) pour un chiffre d'affaires de 957 millions d'euros (+6,4%). Les Etats-Unis ont enregistré un véritable boom (+24,2%) dû à l'euro fort.
M. Chikli affirme qu'en "octobre, on était encore à -16% par rapport à l'an dernier" mais on assiste à un rattrapage "extrêmement fort" des retards de réservations "dans un marché sans visibilité".
"On voit Noël comme la Toussaint se vendre une semaine avant le départ. Ce sera la même chose pour février", a-t-il dit.
Pour 2010, le président du Ceto relève deux améliorations par rapport à l'an dernier: des prises de commandes des groupes pour l'été légèrement positives ainsi que des marchés britannique et allemand qui affichent "un certain optimisme". Ces signes, selon lui, laissent présager un été 2010 qui fasse sortir du "marasme qu'on a connu en 2009".