Finnair pour aller en Asie, où elle se rend régulièrement pour son travail, Françoise Lin n’y avait jamais songé. En effet, son groupe préconise Air France ou Lufthansa. Après avoir été rémunérée pour voyager sur les lignes de la compagnie finlandaise pendant un mois, elle en redemande…
Qu'est aco ? Cela veut dire "chasseurs de qualité". Une opération de recrutement mondiale lancée par la compagnie sur les réseaux sociaux et qui a recueilli plus de 2 000 candidatures...
Un choix somme toute logique puisque notre "chasseresse de qualité" française est loin d'être une novice en matière de voyages professionnels.
Responsable d’un plateau d’assistance, elle se déplace beaucoup en Asie et détient les cartes de fidélité d’Air France et Lufthansa, les compagnies avec lesquelles son groupe négocie son budget voyages…
On peut donc imaginer que son profil intéresse doublement la compagnie finlandaise : un voyageur fréquent sait apprécier immédiatement les anomalies ou les bonnes surprises.
Et, si l’expérience se révélait positive, nul doute que la « quality hunter » pourrait être une ambassadrice de la compagnie auprès de son directeur des achats aériens…
Et, être rémunérée pour ce faire, « selon le salaire moyen pratiqué en Finlande ».
C’est ainsi que Françoise, forte de son congé sabbatique de 35 jours et de l‘accord de son employeur, a pu tester les aéroports de Francfort, Düsseldorf, Pékin, Heathrow, Hong Kong et Helsinki.
Elle finira sa mission dans quelques jours avec un déplacement à Moscou et le dernier en Laponie.
L’analyse des besoins d’un voyageur d’affaires dressée par Françoise Lin repose sur l’expérience : arriver le plus tard possible à l’aéroport, en sortir le plus tôt possible, pouvoir avoir accès aux lounges en cas d’attente, et pouvoir se reposer ou travailler en paix dans l’avion. Simple, non ?
Si elle réserve ses commentaires à Finnair et à Helsinki Airport, ce qu’elle a surtout remarqué pour Helsinki c’est la rapidité avec laquelle les transits peuvent être effectués, en contradiction avec les grands aéroports plus lourds à négocier…
Le lit complètement plat de la Business Class, la liste « impressionnante » des menus à choisir en ligne sont également retenus comme des éléments positifs.
Quant à la disposition de trois fauteuils par rangée : deux fauteuils côte à côte et un fauteuil isolé, c‘est juste Bizance…
Parmi les suggestions à la compagnie, Françoise Lin verrait bien la mise en place d’une Premium Economy qui permet aux voyageurs d’affaires de faire le trajet dans des conditions un peu plus confortables que la classe Eco toute simple.
A améliorer aussi le catering trop basique de la classe Eco. Et, détail vécu, avec le billet sur téléphone mobile, l’accès au salon de Finnair à CDG est impossible…
Mais au final, Françoise Lin a apprécié l’aventure, et élargi le nombre de ses amis car les quality hunters échangent beaucoup leurs impressions sur les réseaux sociaux.
Bref rien que du positif … qui pourra être bientôt évalué par une nouvelle recrue, le huitième Quality Hunter de Finnair qui est Hollandais…
source: TourMag