Deux nouveaux cas de décès dus à la grippe A (H1N1) ont été confirmés au cours de la deuxième semaine du mois de décembre, portant à neuf le nombre total de décès enregistrés en Tunisie depuis le début de la pandémie. La première victime, est une femme enceinte âgée de 26 ans qui a trouvé la mort à l’hôpital Farhat Hached à Sousse. Il s’agit du deuxième décès d’une femme enceinte après celui intervenu le dimanche  6 décembre à Mahdia. Le deuxième cas de décès a concerné une personne âgée admise aux urgences de l’hôpital régional de Médenine dans un état très critique.
A l’instar des autres cas de décès enregistrés, les deux nouvelles victimes fon,  donc, partie de la catégorie des personnes à risque qui englobe aux côtés des femmes enceintes, les personnes âgées, les bébés entre 6 et 23 mois et les personnes souffrant de maladies graves comme l’hépatite C ou des pathologies cardiovasculaires.
Cet état de fait constitue un argument de plus qui devrait inciter, Selon le Ministère de la Santé publique, les personnes à risque à aller se faire vacciner.
Sans céder à l’alarmisme, les autorités sanitaires tunisiennes ont également indiqué que la transmission communautaire (entre personnes résidentes en Tunisie) du virus A( H1N1) est devenu plus active. Au total près d’un millier de cas de grippe H1N1 ont été diagnostiqués  dans  quelque quatorze gouvernorats, notamment sur le littoral.
Le Ministère de la Santé  publique rappelle, toutefois, que la grippe porcine reste moins sévère que la grippe saisonnière, qui fait bon an mal an plus de 4000 morts en Tunisie.
 Il importe, par ailleurs, de constater que malgré les retombées néfastes avérés de la grippe A sur les personnes à risques, la campagne de vaccination lancée il y a plus d’un mois reste toujours « grippée».
L’injection à hautes doses par médias interposés de nouvelles contradictoires sur le virus H1N1 et son vaccin produit des effets secondaires indésirables. Le marketing viral dont bénéficie le vaccin à l’heure où une fièvre médiatique laisse croire que  l’Organisation Mondiale de la Santé aurait élevé rapidement le niveau d’alerte face à la pandémie afin de booster l’industrie pharmaceutique et d’ « alléger » simultanément le nombre d’habitants de la planète  a provoqué une méfiance général . Les Tunisiens, dont les têtes bourdonnent de bruits et de rumeurs, n’y voient plus très clair et beaucoup ont une peur bleue de recevoir la piqûre « immunisatrice».
A noter que le nombre de décès dus à la grippe pandémique A (H1N1)  est d'au moins 9600 dans plus de 210 pays et territoires, selon le dernier bilan de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Â