Le SNAV s'inquiète dans un communiqué de presse de la taxation des incentives. "Le dispositif mis en œuvre par l’article L. 242-1-4 du code de la sécurité sociale est une « usine à gaz » et le taux de 20 % de la taxe libératoire dissuasif pour les entreprises tierces (Tour-opérateurs, assureurs, grandes entreprises …) qui risquent de se détourner du système des incentives."
- l’exemption des Eductours,
- l’exemption des frais de participation à un congrès, séminaire ou salon pris en charge par l’entreprise tierce."]i
"Il convient de rappeler que l’article L. 242-1-4 du code de la sécurité sociale soumet à une « contribution libératoire » de 20 % les sommes ou avantages alloués par des entreprises tierces à des salariés, en contrepartie d’une activité commerciale."
Le SNAV rappelle que de nombreux membres sont directement concernés par le dispositif :
"- les tour-opérateurs, qui « incentivent » les salariés des agences de voyages distributrices de leurs forfaits et produits,
- les salariés des agences de voyages, qui bénéficient des gratifications par tierces personnes,
- les agences de voyages spécialisées dans l’évènementiel, qui organisent pour le compte des entreprises tierces des opérations d’incentive ciblant les salariés de leurs réseaux de distribution et revendeurs."
Toutefois, le SNAV réitère son opposition de principe à la taxation des incentives, même si elle comprend la solidarité dont doivent faire preuve les acteurs économiques pour lutter contre les déficits publics. Car la nouvelle taxation sur les incentives va désorganiser tout un secteur.
Le dispositif mis en œuvre par l’article L. 242-1-4 du code de la sécurité sociale est une « usine à gaz » et le taux de 20 % de la taxe libératoire dissuasif pour les entreprises tierces (Tour-opérateurs, assureurs, grandes entreprises …) qui risquent de se détourner du système des incentives.
La loi pose un problème sérieux de distorsion de concurrence avec les entreprises étrangères qui échapperont au paiement des cotisations sociales sur les incentives, contrairement à leurs homologues françaises. "
source: TourMag