Selon des sources dignes de foi auprès de la Banque Centrale de Tunisie (BCT), cent vingt hôtels tunisiens ont été mis en vente. Ces hôtels n’ont pas pu tous honorer leurs engagements auprès des banques publiques, dont notamment la Société Tunisienne de Banque (STB) et la Banque Nationale Agricole (BNA), où rencontrent des difficultés financières. Parmi les hôtels qui ont été cédés ou sont en voie de l’être figurent Le Grand Monastir Sousse Center, et la société hôtelière Rais Club, Oasis Tozeur, Oasis Kébili et Morjène-Tabarka.
A noter que l’endettement des hôteliers constitue depuis de longues années un mal endémique qui gangrène le secteur touristique et amoche sérieusement les bilans des banques.
La STB, qui a hérité une lourde ardoise de crédits non-performants de la Banque nationale de développement touristique (BNDT) et de la Banque Nationale de Développement Economique de la Tunisie (BDET), deux établissements fortement concentrés sur
le tourisme absorbés en 2001, avait, par exemple, décidé lors de sa dernière Assemblée Générale de «plier sa serviette de plage» en se faisant sortir de son périmètre une dizaine d’hôtels qui étaient en cessation de paiement.
Le volume global d’endettement des hôteliers auprès du secteur bancaire serait de l’ordre de 3 milliards de dinars, dont près d’un milliard sont des crédits non-performants.
A noter que l’endettement des hôteliers constitue depuis de longues années un mal endémique qui gangrène le secteur touristique et amoche sérieusement les bilans des banques.
La STB, qui a hérité une lourde ardoise de crédits non-performants de la Banque nationale de développement touristique (BNDT) et de la Banque Nationale de Développement Economique de la Tunisie (BDET), deux établissements fortement concentrés sur
le tourisme absorbés en 2001, avait, par exemple, décidé lors de sa dernière Assemblée Générale de «plier sa serviette de plage» en se faisant sortir de son périmètre une dizaine d’hôtels qui étaient en cessation de paiement.
Le volume global d’endettement des hôteliers auprès du secteur bancaire serait de l’ordre de 3 milliards de dinars, dont près d’un milliard sont des crédits non-performants.