Le président de l'APST réagit aux déclarations de Jean-Michel Rath, patron du mini réseau Cap 5. Adhérent de longue date, il quitte l'association pour raison économique. Le montant de son adhésion était de l'ordre de 16 000 euros par an pour un volume d'affaires de de 85 à 90 M€.
« Comparez ce qui est comparable » réplique en substance Raoul Nabet, président de l'APST.
« On ne peut pas dire que l'APST est plus chère ! Les garanties qu'elle apporte aux agences de voyages ne peuvent être comparées à celles proposées par les banques ou les compagnies d'assurances également habilitées par la loi.
Seule l'APST fournit une garantie financière qui assure le déplafonnement du montant du nominal. Elle paiera 100 % des fonds déposées par les clients consommateurs.
Ce déplafonnement de la garantie est particulièrement intéressant pour les petites et moyennes structures qui traitent les groupes et dont les garanties sont calculées sur des valeurs moyennes et non sur des crêtes de trésorerie.
L'APST leur permet ainsi d'apporter à leurs clients autant de garanties que les grands réseaux et les groupes internationaux ».
« Plutôt que d'être remboursés, c'est ce que demande la quasi totalité des clients quand la défaillance de leur agence précède de peu leurs dates de départ en vacances.
Beaucoup de clients ne se rendent même pas compte de la cessation d'activité de leur agence de voyages ! ».
En dépit des difficultés économiques du moment le président de l'APST aborde l'hiver avec une certaine sérénité. Depuis juin dernier il n'a pas eu à déplorer de lourdes défaillances au rang de ses adhérents.
«Depuis les faillites survenues avant l'été de Vision du Globe et Vertycal Voyages deux dossiers très lourds qui ont coûté près de 2,2 M€ à l'association avant récupération des contre-garanties nous n'avons pas enregistré un taux de sinistralité plus élevé que la moyenne. »
source: TourMag