Baromètre EVP : les voyages d'affaires reprennent du poil de la bête ! | Tourismag.com
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La part des budgets voyages en augmentation (34 %) est redevenue quasi semblable à celle des niveaux de 2008 (36 %). Seules 21 % des entreprises interrogées dans le cadre du Baromètre EVP indiquent un budget en recul. Elles étaient 40 % en 2010 et 66 % en 2009. En dépit d'un climat économique des plus incertains, le baromètre fait ressortir un voyage d'affaires qui résiste.

Baromètre EVP : les voyages d'affaires reprennent du poil de la bête !
De tradition la présentation du Baromètre American Express Voyages d'Affaires est le temps fort de l'EVP (Espace Voyages Professionnels).

Il réunit chaque année près de 1 200 personnes.

Cette année, la manifestation a été l'occasion de rendre un hommage appuyé et très applaudi à Charles Petrucelli qui quitte sa fonction de Président de la division Voyages d'Affaires d'American Express Group.

En 2011, après deux années marquées par une forte baisse, les budgets des entreprises ont affiché une croissance moyenne de 2,9 % avec cependant de fortes disparités géographiques (+ 4% à 5 % en Allemagne et Benelux et + 1 % et 2% en France et au Royaume-Uni).

64% des 249 entreprises européennes interrogées justifient leurs déplacements par la conquête de nouveaux marchés.

« La crise les a poussées à revenir aux fondamentaux... Le voyage d'affaires est désormais un indicateur directement lié au développement des entreprises qui font désormais de la Travel Management Company (TMC) leur partenaire économique » a déclaré Eric Audoin, vice-président et Directeur Général en France.

Le budget voyages d'affaires considéré comme un investissement
Pour American Express, l'agence de voyages devient une véritable tour de contrôle, un « conseil en optimisation du budget voyages » et on ne parle pas d'agences mais bien de TMC.

Quant au budget voyages d'affaires, il est de plus en plus considéré comme un investissement.

1 entreprise sur 4 (notamment les budgets Voyages inférieurs à 20 M€) considère son budget voyages comme un investissement et 2 sur 3, comme un coût nécessaire. Elles sont 40 % à mesurer le retour sur investissement d'un déplacement professionnel.

Le principal enjeu d'optimisation reste l'aérien : il représente 77 % en moyenne des dépenses et peut atteindre les 82 % pour les petits budgets. Pour plus d'1 entreprise sur 2, l'hôtel est l'un des postes de dépenses les plus élevés.

Nouveau en 2011 : le MICE qui s'affiche comme une priorité (25 % en moyenne et jusqu'à 44 % dans les grands comptes.)

Le « best buy » relégué en 6e position
En 2011, les entreprises interrogées ont misé sur des stratégies et pratiques intervenant directement sur la réduction des coûts structurels.

Les principaux leviers d'optimisation relevés dans le baromètre sont, par ordre décroissant : la réservation à l'avance, le recours à la TMC, l'usage des fournisseurs privilégiés, l'utilisation online, la renégociation des accords fournisseurs, le recours au best buy, le durcissement de la PVE, l'usage des tarifs restrictifs.

Le développement des réunions virtuelles arrive en fin de liste.

Ces leviers qui font ressortir le « retour aux fondamentaux » corroborent la nouvelle tendance des politiques voyages des entreprises.

« Les entreprises ont conscience que ces leviers constituaient des éléments incontournables de leur politique Voyages qui s'est aujourd'hui étendue à l'ensemble de la chaîne de valeur ».

Il ressort que, paradoxalement, la gestion de cette chaîne de valeur reste manuelle pour beaucoup : seules 9 % des entreprises interrogées bénéficient à ce jour d'un système entièrement intégré et automatisé. La TMC reste, à 74 %, la source de reporting privilégiée.

Le Online et le Mobile : des pratiques avérées dans 68 % des entreprises
Le Baromètre EVP 2010 l'annonçait : les usages online et mobiles interviennent désormais sur toute la chaîne de valeur.

Le « on line » qui affichait une moyenne de 57 % passe à 64 %. Pour 3 entreprises sur 4, les outils en ligne sont mis en place par la TMC.

Quant à la mobilité, American Express la considère comme la 3e révolution du voyage d'affaires. Néanmoins pour 93 % des entreprises, ces technologies sont perçues comme un complément et non une alternative aux pratiques de réservations actuelles.

Pour 7 entreprises sur 10, la mobilité est une pratique commune avérée dans le voyage d'affaires : 68 % d'entre elles sont d'ores et déjà équipées.

Parmi les usages mobiles les plus plébiscités sont citées les fonctionnalités suivantes, par ordre décroissant : s'enregistrer (71 %) ; recevoir des alertes fournisseurs (67 %) ou sécurité (61 %) ; faire des réservations auprès des fournisseurs privilégiés (52 %) et de les modifier (58 %) ; faire sa note de frais (39 %) ; payer avec son portable (36 %), une pratique qui susciterait le plus d'attentes pour les entreprises qui n'ont pas encore franchi le pas.

La mobilité doit répondre par ailleurs à des problématiques de sécurité telle que l'obligation de pouvoir situer ses collaborateurs, l'application et de respect de la PVE etc.

58 % des entreprises interrogées (contre 40 % en 2010) considèrent que ces pratiques vont encore se déployer dans les deux années à venir.

Interrogées en septembre dernier sur leurs prévisions 2012, les entreprises européennes se sont montrées prudentes : en moyenne 26 % d'entre elles envisagent une hausse de leur budget voyages de 12,5 %, 56 % une stabilité et 19 % une baisse de 14 %.

Le Baromètre 2011 a été préparé par Concomitance à partir d'une enquête réalisée par téléphone auprès des personnes en charge des budgets voyages allant de 400K€ à plus de 50 M€ - Entre le 12 et le 30 septembre 2011 – dans 249 entreprises européennes basées sur 11 pays : Allemagne, Grande-Bretagne, France, Belgique, Luxembourg, Pays-bas, Espagne, Italie, Danemark, Suède et Norvège.

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source: TourMag

Donia Hamouda
Donia Hamouda
Administrator

CEO of Tourismag.com -
Donia's passion for the tourism sector and robust entrepreneurial drive have propelled her to establish herself as an esteemed expert in Digital Destination marketing. She has achieved this by developing and overseeing digital solutions that consistently challenge the limits of innovation in Destination marketing.

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