Les résultats positifs de l’été ne parviendront pas à sauver l’année 2011 pour le groupe Air France/KLM. L’envolée de la facture pétrole et la volatilité des monnaies expliquent la contre performance. Pour gagner en compétitivité, le réseau court/moyen courrier sera restructuré en 2012.
Les résultats positifs de l’été ne parviendront pas à sauver l’année 2011 pour le groupe Air France/KLM. L’envolée de la facture pétrole et la volatilité des monnaies expliquent la contre performance. Pour gagner en compétitivité, le réseau court/moyen courrier sera restructuré en 2012.
Le trimestre juin/septembre, traditionnellement l’un des plus forts de l’année n’a pas failli à la règle.
Compte-tenu de la conjoncture, le chiffre d’affaires sur cette période est en progression de 2,1% par rapport à l’été 2010, à 6,78 milliards d’euros (dont 5,29 milliards pour l‘activité passagers et 470 millions pour Transavia et Martinair), mais le résultat d’exploitation régresse de 31% tout en restant positif à 397 millions d’euros.
Le groupe parvient tout juste à sortir un résultat net positif de 14 millions d’euros mais loin d’être suffisant pour compenser les mauvais résultats du premier trimestre (avril/juin).
Jean-Cyril Spinetta, à nouveau Pdg du groupe, prévoit que le dernier trimestre sera également négatif et l’année 2012 s’annonce difficile.
Air France-KLM prévoit que sa facture pétrole continuera à s’alourdir, passant de 9 milliards d’euros à 9,9 milliards avec un prix du baril estimé à 108 dollars et une couverture pétrole pour 52% de la consommation totale.
Le groupe doit donc gagner en compétitivité.
Parallèlement, le calendrier de déploiement des bases de province sur Nice et Toulouse devrait être tenu. Les premiers résultats de Marseille avec un coefficient de remplissage moyen de 60% sont considérés comme encourageants pour un lancement sur la saison d’hiver.
Au global, les perspectives pour 2012 restent incertaines avec un environnement économique difficile.
Mais comme l’explique Jean-Cyril Spinetta : « On m’a demandé de revenir. Je ne pouvais pas refuser parce que la situation est difficile. J’ai donc dit oui tout en sachant que ce ne serait pas une partie de plaisir ».
Mais celui qui n’aura surtout pas droit à l’erreur c’est Alexandre de Juniac qui prendra ses fonctions de président directeur général d’Air France le 16 novembre prochain.
source: TourMag