Suite à la fermeture d’une partie de l’hôtel Mornéa, vendu comme Club chez Marmara, le groupe Apavou propriétaire de l’établissement tente de rassurer sur sa situation. Pour satisfaire les exigences des autorités et du TO français, il va entreprendre des travaux pour un montant de 300 000 euros, afin de reprendre son activité le plus rapidement possible.
« Une fermeture administrative causée par un problème d’obtention de licence et de normes incendie » selon le directeur général du groupe Apavou, Jean-Luc Helary.
Mais pour la presse mauricienne les raisons sont tout autres. « Le niveau des services de l’infrastructure ou encore de la restauration ne serait pas conforme à l’image de l’industrie touristique que souhaite donner le pays » rapporte le site internet le Mauricien.
De son coté, Marmara semble également peu satisfait des prestations locales. Le groupe a déclaré hier dans TourMaG que l'hôtel ne répondait pas au cahier des charges et ne respectait pas la charte des clubs du TO.
Pourtant, c’est la seconde saison qu’il travaille avec lui. L’année dernière avait été une réussite avec un taux d’occupation record de 80%. Une tendance qui se confirme pour cet hiver, avec un taux d’occupation estimé entre 75% et 80%.
Ce partenariat semble donc porter ses fruits. Jean-Luc Helary souhaite d'ailleurs le poursuivre et le développer, car pour l’instant, aucune renégociation du contrat ne semble à l’ordre du jour.
Pour satisfaire les exigences de Marmara, Apavou compte également rajouter un buffet froid ainsi qu’une piscine pour enfants. « Il faut du temps pour adapter un hôtel aux normes d’un club de vacances » se justifie le directeur.
Des travaux qu’il faudra réaliser sans tarder sous peine de pénaliser la haute saison qui vient tout juste de commencer. Le directeur espère ainsi rouvrir au moins le restaurant à la fin du mois.
En attendant, les voyageurs ont été transférés sur l’autre hôtel du site, l'Indian Resort, également classé en 4 étoiles, mais dont les prestations sont apparemment supérieures.
Un sur-classement dans un établissement qui est aussi surveillé par le gouvernement, selon le site l'info.re. Reste à savoir s'il subira le même sort que le Mornéa.
source: TourMag