Avec une chute de 9,3%, les marchés européens ont fait grise mine entre le 1er janvier et le 30 septembre de l’année en cours. Ce sont particulièrement les marchés de l’Europe de l’Est qui ont été les plus affectés, notamment la Pologne, la Tchéquie et la Russie qui ont régressé de 16 à 25 %, du fait du glissement de leur monnaie de 20% à 40%.
Pour l’Europe de l’Ouest,  le marché britannique a connu une progression de 5,4 % en raison du recul de la livre sterling par rapport à l’euro, qui a incité les British à opter pour des séjours sur la rive sud de la Méditerranée. Le marché français est, quant à lui, en régression avec -3,4%. La tendance baissière touche aussi le marché allemand avec - 7 %. La baisse est encore plus prononcée sur le marché italien (-15%).
Le  marché maghrébin affiche, cependant, une bonne mine, avec une progression de 10%. « D’ici la fin de l’année, on aura accueilli 3 millions de touristes du Maghreb dont 2 millions de Libyens et 1 million d’Algériens », se félicite Khélil Laâjimi, ministre du Tourisme. Et d’ajouter : «Désormais, les marchés voisins ont un poids important dans le secteur touristique, même si on ne les voit pas souvent dans les hôtels», en allusion aux modes d’hébergement alternatifs préférés par les maghrébins.