C’est une véritable course aux stars orientales et tunisiennes entre les hôtels pour le réveillon. Le public a chaque année de plus en plus l’embarras du choix. On en profite aussi pour commercialiser des packages avec l’hébergement et/ou cures thalasso. Or, le hasard a voulu cette année que le réveillon coïncide avec le week-end, ce qui n’est pas fait pour maximiser les ventes au-delà du 1er janvier. Pour les troupes et autres artistes, les hôtels rivalisent avec les noms et les stars, qu’elles soient locales ou orientales.
A titre d’exemple, l’Abou Nawas Tunis comptera sur sa scène Wael Jassar. Autre star qui se produira au Karthago Hammamet, la Libanaise Yara. Au Carthage Palace à Gammarth, c’est Iheb Taoufik qui assurera le show.
Et il y a aussi toutes ces stars tunisiennes, pour qui le réveillon est une excellente aubaine commerciale en cette période creuse sans festivals ni mariages. La magie des stars tunisiennes, c’est aussi de les retrouver sur plusieurs programmes successifs d’hôtels, à Hammamet et à Sousse, le même soir.
Mais la constatation qui s’impose, c’est que le produit réveillon demeure essentiellement axé sur la clientèle locale, et de moins en moins vers la clientèle internationale. Les hôtels proposant des programmes destinés à la clientèle touristique ne sont pas légion.
On retiendra par exemple la troupe « Panach Cabaret » de l’hôtel Maritim Yadis Djerba, le ballet russe qui va se produire au Tunisia Lodge à Yasmine Hammamet ou encore le ballet franco-brésilien prévu à l’Abou Nawas Boujaâfar à Sousse.
Ceci nous incite à une conclusion : l’hôtellerie tunisienne ne propose plus un produit réveillon répondant à la clientèle étrangère mais plutôt tunisienne. On ne devra donc pas s’étonner que les TO ne commercialisent pas la destination en hiver à cause d’un produit faiblement compétitif par rapport à la concurrence et encore moins durant les fêtes à cause d’une offre ne correspondant pas aux attentes de la clientèle. Un repositionnement s’impose certainement.