La rumeur sur un départ possible de Denis Wathier de la tête de Thomas Cook France courait depuis quelques jours. Une demie surprise alors que le groupe britannique coté en bourse a déjà indiqué que les résultats de la filiale française seraient particulièrement impactés par le printemps arabe. Un mois tout juste avant l’annonce du bilan annuel, ce départ n‘a rien de surprenant…

« La meilleure façon de durer dans une société c’est d’avoir des résultats. Mon mandat est égal à la durée de la qualité de nos résultats », disait avec une certaine clairvoyance Denis Wathier à Pierre Amalou dans une interview publiée dans Stratégos.
Et il ajoutait : « si j’en crois nos scores actuels, j’ai un très long bail ». Mais c’était en 2007.
Depuis, les crises sont passées par là et le printemps arabe n’a fait qu’accentuer une situation particulièrement délicate pour l’industrie touristique française, y compris pour les activités de Thomas Cook Group en France.
D’ailleurs, sa communication financière au fil de cette année n’avait pas manqué de faire état des difficultés françaises.
Et il ajoutait : « si j’en crois nos scores actuels, j’ai un très long bail ». Mais c’était en 2007.
Depuis, les crises sont passées par là et le printemps arabe n’a fait qu’accentuer une situation particulièrement délicate pour l’industrie touristique française, y compris pour les activités de Thomas Cook Group en France.
D’ailleurs, sa communication financière au fil de cette année n’avait pas manqué de faire état des difficultés françaises.
Un mois de septembre particulièrement difficile
Le 29 septembre, le groupe commentait ses résultats de l’été en indiquant que la « performance avait été impactée, entre autres, par les perturbations de la zone Moyen Orient/Afrique du Nord, notamment sur les activités françaises ».
Il continuait plus loin à révéler que « septembre avait été particulièrement difficile » pour les activités françaises et concluait par l’annonce d’une réduction de 35% de l’offre au départ de France.
Ni l’imposition des 1,5% de commission supplémentaire aux tour-opérateurs référencés, ni les opérations immobilières comme la vente, en août, de l’agence Thomas Cook de Parly 2 qui réalisait le plus gros chiffre d’affaires en France, n’ont donc suffit à combler le manque à gagner.
A tout juste un mois de l’annonce des résultats annuels de Thomas Cook Group, le 24 novembre prochain, le groupe était donc dans l’obligation de prendre une décision. Denis Wathier paie donc les effets collatéraux du printemps arabe.
D’autant que son allié Manny Fontenla-Novoa, l’ex-Pdg du groupe qui lui avait confié il y a quelques mois la co-présidence de la joint venture russe, n‘est plus là pour le défendre, lui aussi sacrifié pour cause de bilan décevant.
Rachel Picard qui prend la suite aura fort à faire…
Il continuait plus loin à révéler que « septembre avait été particulièrement difficile » pour les activités françaises et concluait par l’annonce d’une réduction de 35% de l’offre au départ de France.
Ni l’imposition des 1,5% de commission supplémentaire aux tour-opérateurs référencés, ni les opérations immobilières comme la vente, en août, de l’agence Thomas Cook de Parly 2 qui réalisait le plus gros chiffre d’affaires en France, n’ont donc suffit à combler le manque à gagner.
A tout juste un mois de l’annonce des résultats annuels de Thomas Cook Group, le 24 novembre prochain, le groupe était donc dans l’obligation de prendre une décision. Denis Wathier paie donc les effets collatéraux du printemps arabe.
D’autant que son allié Manny Fontenla-Novoa, l’ex-Pdg du groupe qui lui avait confié il y a quelques mois la co-présidence de la joint venture russe, n‘est plus là pour le défendre, lui aussi sacrifié pour cause de bilan décevant.
Rachel Picard qui prend la suite aura fort à faire…
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source: TourMag