La Tunisie risque de perdre son classement très honorable de deuxième destination mondiale de thalassothérapie après la France si rien ne sera fait pour serrer davantage la vis dans ce secteur.  Selon un rapport sur la situation des centres tunisiens de thalassothérapie  réalisé fin 2008 , le secteur souffre d’un déclin de la qualité des services offerts aux férus de ce genre de soins. Sur les 43 centres de thalasso en activité, 28 seulement bénéficient d’autorisations en bonne en due forme, les autres  ayant obtenu des  accords de principe pour l’exercice de l’activité sans faire l’objet d’inspections, indique ce rapport  publié récemment par la quotidien arabophone tunisien «Assabah».  65% des centres représentant 67% de la capacité d’accueil globale ne sont pas dirigés par des médecins tandis que  40%  souffrent d’une carence au niveau du cadre paramédical. 
Des visites aux divers centres ont également permis de  constater l’absence d’équipements de mesure de température et d’humidité  dans les espaces de traitement au niveau de 60% des. Autre défaillance soulevée : 80% des établissements  ne contrôlent régulièrement la qualité des eaux utilisés dans les soins.
Le rapport recommande de toute urgence la création d’une fédération de thalassothérapie, l’actualisation des cahiers de charges relatives à la gestion des centres de et l’intensification des sessions de formation dans tous les métiers du secteur.