Les forces politiques progressistes tunisiennes ne se laissent pas impressionner par l’impressionnante machine de propagande du parti islamiste Ennahda. Aux avant-postes du combat pour la préservation de la modernité sociale et politique en Tunisie,  le pôle démocratique moderniste (PDM) a tenu, dimanche après-midi, à la salle couverte de Sidi Bou Saïd, en banlieue nord de Tunis, un meeting haut en couleurs.
Quelques trois mille personnes ont pris part à cette manifestation.

A cette occasion, Ahmed Brahim, tête de la liste  du PDM à Tunis 2, a insisté sur le fait que «l'édification de la République passe impérativement par la préservation et l'enrichissement des acquis modernistes et progressistes du pays et la lutte contre toutes les formes de régression de nature à priver le peuple de réaliser ses aspirations à un régime démocratique équitable »

M. Brahim a souligné que «la nouvelle Tunisie doit traduire l'esprit de la révolution, en réalisant les aspirations du peuple tunisien, toutes régions et toutes catégories confondues à la liberté, à la dignité et à la justice sociale’.
Le meeting d’Al Qotb (PDM) a vu la présence de plusieurs personnalités du monde des sciences, des arts et de la culture, comme Saâdoun Zmerli, professeur émérite à la Faculté de médecine de Tunis et ex-président fondateur de la ligue tunisienne des droits de l’homme, Faouzi Charfi, médecin libéral, Brahim Letaïef (cinéaste), Fadhel Jaîbi (homme de théâtre), Jalila Baccar (femme de théâtre) et Nawel Skandrani (Chorégraphe).


Prenant la parole, Fadhel Jaibi, a appelé la jeunesse tunisienne, les femmes et   les hommes de théâtre à voter pour le PDM pour défendre la liberté, les arts, la culture, la création, la tolérance et la Tunisie plurielle « Le couple Fadhel Jaibi et Jalila Baccar ont choisi aujourd’hui leur camp…Celui du PDM », martèle l’auteur de « Khamsoun », pour qui le  destin du pays se jouera lors des élections de la Constituante.