La grippe porcine commence à faire des «victimes collatérales» dans nos murs. Il s’agit des agences de voyages qui assurent d’habitude le déplacement vers la Mecque de quelque 30.000 tunisiens en pareille période de l’année. Selon des sources bien informées au sein de la Fédération Tunisienne des agences de voyages (FTAV), le manque à gagner de ces agences consécutif de la suspension de la « Omra » s’élèverait à environ 50 millions de dinars. Les plus exposées restent les quelques 70 agences qui travaillent exclusivement sur le marché de la Omra, qui sont menacées de dépôt de bilan.
Face aux risques de propagation de la grippe porcine A(H1N1), le ministère des affaires religieuses et le ministère de la santé avaient décidé fin juin dernier, suite au relèvement par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) de son niveau d’alerte maximale face à  la grippe porcine considérée désormais comme une pandémie mondiale, de suspendre ce rite appelé aussi le petit pèlerinage.  Cette suspension provisoire ne contredit pas les textes religieux, selon le ministère des Affaires religieuses.
Les agences de voyages tentent désormais de résister aux retombées négatives de cette décision sur leurs activités en compensant l’annulation des déplacements assurés d’habitude vers les lieux saints par des voyages organisés à des tarifs « très compétitifs» vers des pays, où la maladie ne s’est pas encore manifestée ou s’est révélée sans grande gravité.
 La Fédération Tunisienne des agences de voyages, qui compte plus de 600 membres, espère, au moins, que le grand pèlerinage des lieux saints de l’Islam (le hajj) serait maintenu afin qu’elles puissent sauver les meubles cette année durant laquelle la crise économique a déjà affaibli l’industrie du tourisme et des voyages.
Pour l’instant, le rite du hajj, qui coïncidera cette année avec le mois de novembre, est maintenu. Son report ou non doit se décider sur la base des « développements épidémiologiques à l'échelle régionale et internationale et de la présence éventuelle sur le marché d’un vaccin efficace contre la grippe porcine d’ici septembre», selon le ministère des Affaires religieuses.
Entretemps, le ministère de la Santé a durci les critères de sélection des candidats au Hajj, doublant les contrôles médicaux et écartant les personnes âgées et malades chroniques, « plus exposées» au risque de contamination par le virus A(H1N1).
A ce jour, la Tunisie a enregistré quatre seuls cas de grippe porcine détectés sur deux étudiantes en provenance des Etats-Unis, une hôtesse au retour d'une mission en Arabie Saoudite et un bébé arrivé avec ses parents du Canada.
Partie du Mexique en avril dernier, la grippe porcine a jusqu’ici fait 429 décès dans 136 pays et territoires.
Face aux risques de propagation de la grippe porcine A(H1N1), le ministère des affaires religieuses et le ministère de la santé avaient décidé fin juin dernier, suite au relèvement par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) de son niveau d’alerte maximale face à  la grippe porcine considérée désormais comme une pandémie mondiale, de suspendre ce rite appelé aussi le petit pèlerinage.  Cette suspension provisoire ne contredit pas les textes religieux, selon le ministère des Affaires religieuses.
Les agences de voyages tentent désormais de résister aux retombées négatives de cette décision sur leurs activités en compensant l’annulation des déplacements assurés d’habitude vers les lieux saints par des voyages organisés à des tarifs « très compétitifs» vers des pays, où la maladie ne s’est pas encore manifestée ou s’est révélée sans grande gravité.
 La Fédération Tunisienne des agences de voyages, qui compte plus de 600 membres, espère, au moins, que le grand pèlerinage des lieux saints de l’Islam (le hajj) serait maintenu afin qu’elles puissent sauver les meubles cette année durant laquelle la crise économique a déjà affaibli l’industrie du tourisme et des voyages.
Pour l’instant, le rite du hajj, qui coïncidera cette année avec le mois de novembre, est maintenu. Son report ou non doit se décider sur la base des « développements épidémiologiques à l'échelle régionale et internationale et de la présence éventuelle sur le marché d’un vaccin efficace contre la grippe porcine d’ici septembre», selon le ministère des Affaires religieuses.
Entretemps, le ministère de la Santé a durci les critères de sélection des candidats au Hajj, doublant les contrôles médicaux et écartant les personnes âgées et malades chroniques, « plus exposées» au risque de contamination par le virus A(H1N1).
A ce jour, la Tunisie a enregistré quatre seuls cas de grippe porcine détectés sur deux étudiantes en provenance des Etats-Unis, une hôtesse au retour d'une mission en Arabie Saoudite et un bébé arrivé avec ses parents du Canada.
Partie du Mexique en avril dernier, la grippe porcine a jusqu’ici fait 429 décès dans 136 pays et territoires.