Entamés en juillet 2007, les travaux de construction de l’Aéroport international d’Enfidha sont aujourd’hui achevés à hauteur de 90%. La fin de ces travaux est prévue pour le mois d’août prochain alors que l’entrée en exploitation de l’aéroport devrait intervenir, au plus tard, le 1er octobre, selon le groupe turc TAV Airports Holding, adjudicataire de la concession relative à la construction et à l’exploitation pendant 40 ans de ce nouveau «joyau» de l’infrastructure du transport aérien.
Une série d’atterrissages d’essais, qui devrait avoir lieu en août, permettra l’installation des systèmes de navigation, en l’occurrence des balises radio pour les appareils de repérage automatique intégrés.
Le respect des délais d’entrée en exploitation de l’aéroport a été rendu possible grâce au concours apporté par des institutions financières multilatérales au groupe TAV Airports Holding, qui s’est trouvé dans l’impossibilité de boucler son schéma de financement suite au «désistement» de plusieurs banques commerciales européennes initialement engagés dans le projet. Ce désistement est motivé par les «fortes pressions» qui ont pesé sur les établissements de crédits du vieux continent suite au déclenchement de la crise financière internationale. Il s’agit de la Société financière internationale (SFI), la Banque africaine de développement (BAD), Proparco, filiale de l’Agence française de développement (AFD), la Banque européenne d’investissement (BEI), et du Fonds de l’OPEP pour le développement international, qui ont décaissé des prêts de près de 600 millions de dinars à l’opérateur aéroportuaire turc. L’Etat tunisien a bouclé la boucle en prenant en charge la construction de la tour de contrôle pour un investissement de quelque vingt millions de dinars.
Doté d’une capacité initiale de 5millions de voyageurs, l’aéroport situé à proximité des principales régions touristiques doit subir des extensions successives pour atteindre une capacité de 22 millions de voyageurs en 2020.
Une série d’atterrissages d’essais, qui devrait avoir lieu en août, permettra l’installation des systèmes de navigation, en l’occurrence des balises radio pour les appareils de repérage automatique intégrés.
Le respect des délais d’entrée en exploitation de l’aéroport a été rendu possible grâce au concours apporté par des institutions financières multilatérales au groupe TAV Airports Holding, qui s’est trouvé dans l’impossibilité de boucler son schéma de financement suite au «désistement» de plusieurs banques commerciales européennes initialement engagés dans le projet. Ce désistement est motivé par les «fortes pressions» qui ont pesé sur les établissements de crédits du vieux continent suite au déclenchement de la crise financière internationale. Il s’agit de la Société financière internationale (SFI), la Banque africaine de développement (BAD), Proparco, filiale de l’Agence française de développement (AFD), la Banque européenne d’investissement (BEI), et du Fonds de l’OPEP pour le développement international, qui ont décaissé des prêts de près de 600 millions de dinars à l’opérateur aéroportuaire turc. L’Etat tunisien a bouclé la boucle en prenant en charge la construction de la tour de contrôle pour un investissement de quelque vingt millions de dinars.
Doté d’une capacité initiale de 5millions de voyageurs, l’aéroport situé à proximité des principales régions touristiques doit subir des extensions successives pour atteindre une capacité de 22 millions de voyageurs en 2020.