Après une éclipse d’une année, le jazz sera de retour en juillet prochain à Tabraka. Annulé l’année dernière sur fond d’un différend relatif à son mode de financement, le festival de jazz a été intégré dans le festival international de Tabarka. L’affiche est cette année de moindre importance que  les sessions précédentes. L’ouverture de soirées, programmées du 10 au 19 juillet, sera assurée par le duo tunisien Amine et hamza M’raïhi ainsi que par  le groupe américain David Murray Balck saint Quartet. Ce groupe est considéré comme un monument du jazz contemporain aux Etats-Unis. Son concert sera un pèlerinage aux sources de jazz et surtout un voyage dans les rythmes chaloupés de la musique afro-américaine.

Un mélange entre le tango et la samba fera, quant à lui, vibre les mordus de la musique afro-latine le temps du concert de la Brésielienne Tania Maria le 11 juillet.  Les frères M’raïhi feront un « come-back » le  14 juillet.
D’autres concerts seront animés par trois grandes stars américaines, en l’occurrence Al Di Meola, Deborah J. Carter et Mike Stern qui se produiront respectivement les 12, 16 et 19 juillet. La musique française ne sera pas non plus oubliée. Pour cette nouvelle session, trois concerts seront dédiés au jazz né dans  de l’Hexagone. Monty Alexander, Jean Luc Ponty et André Ceccarelli animeront des mémorables soirées qui embarqueront les fans dans les genres romantiques français.

Déjà riche, le programme de cette édition comportera aussi de multiples prestations qui seront présentées par des musiciens venus des Pays-Bas, de l’Ukraine et du Liban et qui donneront à cette session du Festival international de Tabarka, un nouveau souffle et lui permettra de rattraper le temps perdu de la pause qu’il a observée l’année dernière.