Les séniors européens souhaitant s’offrir une résidence secondaire en Tunisie ont été dans la ligne de mire des organisateurs de la deuxième édition du salon de l’immobilier tunisien à Paris (SITAP) tenu du 12 au 14 juin. Outre la cible traditionnelle, en l’occurrence les Tunisiens résidant à l’étranger (TRE),  les quelque 200 exposants ayant pris  part à cette manifestation organisée dans l'espace Champerret, dans le 17ème arrondissement de Paris, par la société ORSAF (Organisation de salons et foires), ont en effet mis en avant les avantages de la Tunisie en matière de tourisme résidentiel. Il s’agit notamment de la simplification des démarches d’acquisition d’un bien immobilier en Tunisie et des avantages fiscaux accordés  aux retraités européens souhait pendre pied dans la Tunisie présentée comme étant une « nouvelle banlieue » du vieux continent.

Selon les organisateurs, les retraités européens, qui bénéficient d’un pouvoir d’achat assez élevé sont de plus en plus tentés par l’expérience surtout qu’une convention franco-tunisienne évite la double imposition des revenus. Mieux: tout séniors européen qui s’installe en Tunisie bénéficie d’un abattement  fiscal de 80 % sur ses revenus.

Outre  ces atouts d’ordre fiscal, les organisateurs du salon ont communiqué sur la stabilité politique et sociale en Tunisie, sa proximité avec l’Union Européenne, la beauté des paysages, la richesse patrimoniale des villes telles que Djerba, Hammamet, Tozeur, Monastir ainsi que  l’ensoleillement, qui est évalué à 300 jours par an. A cette qualité de vie, qui séduit 1,2 million de touristes français chaque année pour des séjours longs et 22 000 résidents, s’ajoutent un coût de la vie quatre fois moins cher qu’en France et des prix à la portée. En effet, les prix du neuf proposés lors du salon varient entre 700 et 1 000 euros le  m2 pour le haut standing en zone urbaine. Pour des prestations plus luxueuses et des emplacements de top niveau, notamment en première ligne du front de mer, le m2 est proposé à un prix allant de 1 400 à 1 600 euros. Des prix largement inférieurs à ceux pratiqués au Maroc, où ce type de tourisme dit résidentiel est en vogue depuis plus d’une dizaine d’années.