Le salon de Rome qui en était ces derniers jours à sa 2ème édition, ne semble pas très convaincre les professionnels du transport aérien et du tourisme. A voir l’affluence lors de ce 2ème rendez-vous, le pari est loin d’être gagné. D’ailleurs, notre transporteur national n’est plus aussi enthousiaste à marquer sa présence l’année prochaine. Quant au tourisme tunisien, rien n’est encore clair ! Mais en tous cas, le bilan de cette édition n’est pas très reluisant. Et d’avoir l’impression de participer seulement pour ne pas faire d’absent.

Certains diraient que la destination gagnerait de toute façon à travers ces salons, ne serait ce que de faire connaître davantage de produits ou de toucher de nouveaux clients. Toujours est-il que ces calculs ne sont pas très vérifiés.

En effet, l’ambiance était plutôt calme, très calme pour un salon de tourisme et de transport aérien. Tout au long des deux jours, à savoir les 26 et 27 mars, c’était du très ordinaire. Pour les habitués de Milan, Berlin ou Madrid, ce calme cacherait un hic. Est-ce l’effet de la crise financière qui frappe de plein fouet la plupart des secteurs vitaux ? Peut-être, de l’avis de certains qui chercheraient un bon argument au Globe Tourism Travel. Mais pour d’autres, ce salon connaît plutôt un désintéressement de la part d’un bon nombre de professionnels qui n’y voient aucune utilité. Pour ces derniers, « on participe pour la dernière fois ».

Dans les stands, il n’y avait pas grand chose qui se faisait. La majorité des sollicitations étaient pour un seul et unique objectif : prendre en charge la publicité de telle ou telle destination. C’est-à-dire qu’il s’agit d’agents de boîtes de communication qui démarchaient leur activité. Du côté de la Tunisie, il n’y avait aucun moyen d’accepter leurs propositions puisque la représentation de l’ONTT à Milan, a déjà une agence qui s’occupe de sa communication. Et à vrai dire, nombreuses étaient les destinations qui répondaient idem.

De ce fait, l’on se demande si la Tunisie a finalement trié les rencontres internationales qui lui conviendraient ? Car, depuis début 2008, la résolution était de cibler les salons les plus importants et intéressants en termes de retombées. Mais jusque là et à voir l’atmosphère très ordinaire du Globe Tourism Travel, la participation n’aurait aucun intérêt. Pis encore, ce serait de l’argent jeté par la fenêtre si on comptait les frais de participation à un rendez-vous pareil.